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Criminalité et délinquance à Constantine

Trois meurtres en deux heures

Vivons-nous dans une société psychologiquement instable ? Trois meurtres en deux heures.

C’est le drame qui a secoué la ville de Constantine, mercredi dernier. Un repris de justice dans un acte barbare assène des coups de couteau à son voisin qui décède sur place, puis avec la même arme, blesse gravement l’épouse qui rendra l’âme le jour-même dans la soirée. La tragédie s’est produite à la Nouvelle-Ville Ali Mendjeli au niveau de l’UV8. Entre-temps l’assaillant se dirigé vers la cité El Mouna et tue sa troisième victime. Une connaissance, selon les premiers éléments de l’enquête de la police, qui parviendra à arrêter le criminel au niveau de la zone industrielle.
L’écho devrait aller au-delà d’un simple acte de crime de droit commun et devrait constituer un sérieux revers pour les autorités.
La société vit une grave déstabilisation psychologique. Constantine n’est pas la seule ville qui a été le théâtre d’assassinats, Sétif, Oran, Annaba et Alger pour ne citer que ces grandes villes où se concentre une population de plus en plus dense.
La violence est devenue spectaculaire et il est temps, pensent des spécialistes de corriger la faille.
La décennie noire ne peut pas être le seul facteur qui a désorienté la société, l’impunité est aussi un des facteurs à revoir. Par le mot impunité, il s’agit certainement de la grâce offerte par excellence à des prisonniers sans une étude de leur profil. Cette grâce qui a donné et permis la naissance d’une autre forme de terrorisme «la vengeance». Durant les débuts des années 2000, le commandement de la Gendarmerie nationale a présenté tout un rapport sur la situation d’aujourd’hui, avisant les autorités sur les risques d’une explosion de crimes en tous genres, dont la criminalité infantile. Entre 2005 et 2007, les mêmes services présentent un autre rapport avertissant sur l’expansion du phénomène soulignant que «les criminels n’opèrent plus seuls. Ils s’arrogent, désormais, la qualité de gangs et sévissent dans des opérations criminelles organisées, aux ramifications multiples, pour parer aux opérations des services de sécurité». Depuis, la relation, entre les phénomènes du crime au terrorisme, au blanchiment d’argent, à la corruption et au meurtre organisé en Algérie, s’est érigée en règle, ces dernières années, par les bandes criminelles qui ne reculent devant rien pour arriver à leur fin. En face, aucun doute, il existe des lois et des hommes de lois, ANP, Gendarmerie nationale, police qui arrivent à déjouer des milliers d’opérations criminelles.
Les chiffres sont alarmants à chaque fois. Comme pour la stratégie de prévention contre le terrorisme, les spécialistes devraient penser aussi à des plans stratégiques contre la délinquance et les crimes aux mille visages de droit commun.
Le problème étant là, est réel, et des solutions devraient être discutées, la société est en plein délire qui nous mène vers une question. Pour quelle raison on a ignoré les rapports des forces de sécurité ?

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