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Forte mobilisation à Béjaïa

Un 18e acte particulier

Plus que les vendredis précédents, les habitants de la Basse Kabylie ont réinvesti en force la rue hier, malgré la chaleur suffocante, pour réitérer la nécessité d’aller vers une nouvelle République plurielle, démocratique et sociale. Des milliers de citoyens, drapés de l’emblème national et amazigh ont marché hier pour réclamer «un Etat civil» fait de liberté, à tout un chacun de vivre dans la paix et la prospérité. Aux cris de «pouvoir assassin» ou encore «Mazalagh d’Imazighen» (nous sommes toujours des Amazighs, des femmes, des hommes, des jeunes et moins jeunes, ont marché contre un système qui continue dans ses manœuvres «diaboliques», ignorant sciemment les revendications portées par la rue depuis le 22 février dernier. «yatnahaou gaâ» n’a jamais été aussi exigé qu’hier par des manifestants visiblement déterminés à ne pas lâcher prise. Des messages à l’endroit des tenants du pouvoir n’ont pas manqué, hier, à commencer par la priorité du départ des trois «B» et l’ensemble des personnes qui symbolisent le système qui a ruiné le pays, pour ensuite envisager une solution. «Pas de dialogue avec la mafia», répète-t-on encore mois «la tenue de l’élection» avec «les maîtres de la fraude» désignés en la personne de Noureddine Bedoui
De l’esplanade de la Maison de la culture Taos Amrouche jusqu’à la place de la Liberté Saïd-Mekbel, puis plus tard dans différentes artères de la ville, la procession a scandé des slogans hostiles au pouvoir, réitérant la nécessité d’aller vite vers une solution politique qui agréerait toutes les composantes de la nation.
A Béjaïa l’on estime que la priorité réside dans l’évacuation des questions qui fâchent, pour se consacrer pleinement au règlement de la crise qui n’a que trop duré, avec les risques de dérapage qui porteraient préjudice à l’unité de la nation, laquelle unité était si visible hier dans une Algérie plurielle construite dans un Etat fort et juste. L’exigence de la « libération des détenus d’opinion » a été de nouveau réitérée tout comme la conviction que «seule une transition démocratique» peut mener le pays vers le règlement de la crise et, par ricochet, amorcer le développement économique et social tant attendu. Les milliers de manifestants gardent encore le rêve de voir naître une Algérie nouvelle, forte et plurielle, débarrassée de ses démons qui ont fait d’elle une terre fuie par ses enfants, au risque de leur vie. 

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