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À la veille de l'expiration des mesures de confinement

Un calme relatif règne dans les hôpitaux

La situation demeure, néanmoins, inquiétante. Un nouveau relâchement et c'est la catastrophe. Que décidera le gouvernement? La rumeur bat son plein...

C'est demain que les mesures de confinement décidées, à la mi- novembre, par le gouvernement vont expirer. S'il est certain que ces dispositions seront une nouvelle fois renouvelées, la grande question est de savoir si elles seront allégées ou au contraire, plus sévères! La question tient en haleine toute la population, mais encore plus les commerçants. Ceux qui ont fermé, comme à El Hamiz ou El Djorf (banlieue est d'Alger), sont impatients de connaître leur sort. Tout comme ceux qui sont tenus de baisser rideau à 15 h. Les autres, qui travaillent encore normalement, se tiennent le ventre. Ils ont peur de subir le même sort que leurs collègues. Ils sont dans l'expectative! La date du 1 er décembre est inscrite en majuscules dans leurs agendas. Le reste de la population n'est pas en reste. Les Algériens s'interrogent sur les décisions qui seront prises par les autorités, notamment en ce qui concerne les horaires du couvre-feu sanitaire. Ayant pris conscience du danger de la situation, beaucoup sont pour un durcissement des horaires du confinement à domicile. Certains se montrent encore
«sceptiques» sur l'efficacité de cette mesure. Ce débat déchaîne les passiens au niveau des rencontres de quartiers qui ont remplacé celles des cafés! Mais la peur semble régner chez une population de plus en plus masquée. Les chiffres effrayants de ces derniers jours ont été un électrochoc. Il faut ajouter le fait que la plupart ont eu un proche touché par ce terrible virus. Les réseaux sociaux se sont, d'ailleurs, transformés en rubrique nécrologique. Les annonces de décès se suivent au même rythme que les rumeurs. Ces dernières sont en train de «bercer» le quotidien du peuple. Chacun croit détenir la vérité en annonçant ses «propres» mesures de confinement. La majorité s'accorde, néanmoins, sur un couvre-feu rallongé. Ils sont «divisés» entre 18h et 15h. Toutefois, cela reste du domaine de la spéculation. Ce qui ne l'est pas est la stabilisation de la situation au niveau des hôpitaux. La baisse de la pression sur les établissements hospitaliers, colportée sur Facebook and Co, semble être vraie. Le personnel hospitalier que nous avons contacté confirme la chose. Il parle d'une diminution du nombre de consultations et d'hospitalisations par rapport à «l'enfer» des dernières semaines. Il faut rappeler que nos établissements hospitaliers étaient au bord de la rupture. Beaucoup affichaient complet, mais continuaient de recevoir un flux important de malades. D'après ce que nous avons pu recueillir comme témoignages, c'est ce «flot» de malades qui a baissé. Néanmoins, cela ne veut absolument pas dire que nous sommes sortis d'affaire, puisque, selon les mêmes blouses blanches, la majorité des structures sanitaires reste bien remplie. Certaines affichent même toujours «full», particulièrement au niveau d'Alger frappée de plein fouet par cette seconde vague. L'Armée nationale populaire (ANP) a apporté son aide en transformant un de ses hôtels à Ben Aknoun en structure d'accueil. Une démonstration de force pour rassurer la population sur l'aide rapide que peut apporter l'armée dans cette bataille, face à un ennemi invisible. Cependant, ce calme relatif n'est pas synonyme de victoire. La situation est encore très délicate. Il faut rester sur ses gardes pour éviter la grosse tempête...

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