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Le FFS, premier parti de l’opposition à sortir du confinement

Un congrès extraordinaire à la mi-juillet

Le parti tentera d’élire la nouvelle direction pour dépasser ses déchirements et ses divisions…

Le plus vieux parti de l'opposition fait face, depuis plusieurs mois, à une crise politique aiguë et à une impasse organique inextricable. Des appels à l'unité du parti pour le remettre sur les rails se multiplient. Cependant, ces appels viennent du dehors du parti, initiés par des cadres qui ont été, soit exclus, soit ont quitté le parti, de leur propre chef. L'actuelle direction du parti, en l'occurrence son premier secrétaire national, Hakim Belahcel, dénonce «ce genre d'initiatives appelant à la dissidence. Autrement dit, des appels-pétitions qui jettent de l'huile sur le feu alors que le parti traverse une période très difficile. «Les signataires de la dernière pétition de mercredi dernier ne figurent pas sur la liste des participants au prochain, congrès extraordinaire; ce sont les mêmes qui ont pris part au congrès extraordinaire de 2018», indique-t-on. «La plupart de ceux qui s'agitent actuellement ont été sollicités, en vain, pour réintégrer le parti», a-t-on déploré. «La commission de préparation du congrès, déjà installée, s'attelle à préparer le congrès extraordinaire pour élire une nouvelle instance qui guidera le parti et préparera le prochain congrès ordinaire», a souligné le premier secrétaire national du parti, instance qui assure la direction du parti, en l'absence de l'instance présidentielle (IP) dissoute de fait, après la démission de trois, sur cinq, de ses membres. «Un consensus a été dégagé autour de l'organisation d'un congrès extraordinaire, qui se tiendra probablement à la mi-juillet», a-t-il fait savoir. «Ce rendez-vous, prévu le 11 avril dernier, mais reporté à cause de la pandémie de coronavirus, doit se faire selon la liste des participants au congrès précédent conformément aux textes régissant le parti», a-t-il souligné. Toutefois, certains cadres du parti ne voient pas de sortie de crise organique dans laquelle s'est empêtré le FFS. Une partie est favorable au congrès extraordinaire, tandis qu'une autre est pour le congrès ordinaire. Le parti est scindé en deux, voire trois clans. Le coordinateur de l'instance présidentielle, Ali Laskri, est accusé de faire cavalier seul, et par conséquent endosse la responsabilité de l'échec de la direction du parti, appelée à céder la place à la base, afin de relancer le parti. Dans ce contexte, une pétition, signée par plus de 200 cadres et sympathisants du parti, intervenant juste après l'appel de l'universitaire Mohamed Lahlou à rendre le parti à ses militants par les voies légales, a été rendue publique récemment. «Conscients de la situation grave et complexe dans laquelle se trouve le Front des forces socialistes (FFS) et des divergences politiques et organiques qui le minent et mettent en danger son existence, inquiets des initiatives claniques qui visent à s'approprier le destin du FFS, par des activités fractionnelles, tirant les conclusions des manoeuvres et des manipulations qui ont entraîné le FFS dans l'état de déliquescence actuel, nous, militants et sympathisants du FFS, lançons un appel à la vigilance de tous les militants, pour ne pas se laisser entraîner dans des luttes préjudiciables à l'unité, déjà ébranlée, du FFS», peut-on lire sur ce document. Les auteurs de cette tentative de sauvetage du FFS invitent les militants à «ne pas accepter la marginalisation de la base militante et à refuser l'organisation de tout congrès sans une représentativité directe et démocratique des représentants de la base militante». En fait, ils demandent la tenue d'un «congrès national de rassemblement capable de mettre fin aux calculs et aux pratiques claniques». «Un appel est également lancé, dans ce sens, aux membres du conseil national, aux anciens de 1963, aux membres fondateurs (1989) et à tous les cadres et militants, pour créer une dynamique démocratique et des structures nécessaires à la préparation et à la tenue d'un congrès national démocratique permettant la libre expression et la participation de l'ensemble des cadres et des militants du FFS», indique le document.

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