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Il se tiendra, demain, à l’hôtel Riadh de Sidi Fredj

Un conseil national «houleux» du RND

Azzedine Mihoubi ne manquera pas de saisir l’occasion offerte par ce rendez-vous organique pour tenter de répondre à ses détracteurs.

Sur fond d’une crise aiguë, le RND tiendra demain la session extraordinaire de son conseil national à l’hôtel Riadh, de Sidi Fredj. Azzedine Mihoubi ne manquera pas de saisir
l’occasion offerte par ce rendez-vous organique, pour tenter de répondre à ses détracteurs. Depuis la déconfiture de son candidat à l’élection présidentielle, ce parti, membre de l’ex-alliance présidentielle, est en butte à des dissensions et à de multiples difficultés. Il est devenu le théâtre d’une bataille disciplinaire. D’aucuns assimilent les dernières décisions d’exclusion, prises contre les
membres du conseil national, à des règlements de comptes. Un groupe de cadres du parti réclame la tête du secrétaire général par intérim, qui a subi un camouflet lors du scrutin présidentiel. Ils exigent de ce dernier de démissionner de la tête du parti, convoquer une session extraordinaire du conseil national pour élire un secrétaire général. A titre de rappel, deux membres du conseil national ont été définitivement radiés du parti, par la commission de discipline qui s’est réunie le 4 janvier. Il s’agit de Hakim Berri et d’Amira Salim, députée représentante de la zone Afrique et Moyen-Orient. Cette dernière a fini par annoncer, mardi dernier, sur sa page facebook, sa démission, du parti. Les dossiers des concernés ont été transmis à ladite commission, par le SG par intérim Azzedine Mihoubi, qui a affirmé avoir présenté «des preuves sur les dépassements de ces membres du conseil national du parti». La même commission a prononcé le gel de la qualité de membre du conseil national, pendant une année, de Lyès Bechiche. Traduit lui aussi devant cette commission, Seddik Chihab, porte-parole du parti, verra son dossier étudié prochainement, selon le communiqué du parti , qui souligne que la commission de discipline a agi conformément aux dispositions de la Loi fondamentale et le règlement intérieur du parti, à travers l’information des concernés par le biais d’un huissier de justice et dans les délais fixés par la loi. Les concernés qui, de facto, ne pourront participer aux travaux du conseil national, «contestent toute légitimité au secrétaire général par intérim, lequel ne dispose d’aucune prérogative lui permettant de les exclure des instances du parti». Ils l’accusent de vouloir étouffer les voix discordantes pour s’imposer comme successeur d’ Ahmed Ouyahia à la tête du parti. Ces derniers affirment que « toutes les tentatives de redresser le parti ont échoué ». Il faut noter que ces frondeurs se sont opposés à la décision de prendre part à l’élection présidentielle de décembre 2012. Seddik Chiheb avait traité le secrétaire général par intérim du parti d’«usurpateur qui se prévaut du soutien de l’institution militaire». Pour rappel, le candidat malheureux à la présidentielle fut donné, vers la fin de la campagne électorale, comme le favori des décideurs. Par ailleurs, Azzedine Mihoubi risque également d’être rattrapé par certaines affaires litigieuses en relation avec son passage à la tête du département de la culture.

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