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Hassane Rabhi, porte-parole du gouvernement

Un ministre tout-terrain

Un exercice loin d’être évident dans une scène nationale presque totalement immergée dans les fausses nouvelles.

Le ministre de la Communication, porte-parole du gouvernement et chargé par intérim de la Culture, accomplit ses trois missions avec l’aisance du diplomate et le sens des responsabilités que doit impérativement avoir un porte-parole du gouvernement. Hassane Rabhi est la voix de l’exécutif et remplit bien sa mission, en ce sens que les médias trouvent systématiquement la réponse à leurs questions. L’expression «sans commentaire» ne figure pas dans le lexique du ministre de la Communication. Sa disponibilité face à la presse et l’aisance dont il fait montre quel que soit le thème abordé ou la situation, qui peut paraître complexe, apportent une sérénité au débat de l’heure et remettent les choses dans leur contexte. Il serait hasardeux de croire que cette mission est aisée. Elle ne l’est pas, en raison du contexte difficile et de la complexité de l’actualité et surtout de son foisonnement. Il ne se passe pas une journée, sans qu’elle apporte son lot d’informations à commenter.
Il y a d’abord le sujet permanent de l’élection présidentielle. Rabhi est systématiquement accosté par les journalistes pour lui arracher un commentaire sur chaque épisode du processus électoral. Un exercice loin d’être évident dans une scène nationale presque totalement immergée dans les fausses nouvelles, notamment. Ses propos sur la question de la présidentielle et le rôle que devrait y jouer la presse nationale sont argumentés et donnent de la profondeur au processus électoral et replacent le gouvernement dans son rôle légal, tel que formulé par le Code électoral amendé. «La presse nationale, et à sa tête l’audiovisuel, est soucieuse de l’accompagnement du développement du pays à l’aube d’un rendez-vous crucial pour l’histoire de la nation, à savoir l’élection présidentielle du 12 décembre prochain», a-t-il souligné.
Abordant le rôle que joue la presse, à l’occasion de la Fête de la radio et de la télévision, célébrée avant-hier par le Cndpi, Rabhi a estimé que «nous sommes convaincus que la presse, à l’instar de toutes les institutions et franges du peuple, mesure en cette conjoncture particulière, l’impératif de se mobiliser pour amorcer une nouvelle étape dans le processus d’édification et de stabilité auquel nous aspirons tous», ajoutant que cela ce fera « par loyauté aux combats de nos ancêtres et en hommage à leurs énormes sacrifices».
Le propos est correct, positif et clairement audible. Il reste aux médias de le transmettre à l’opinion publique nationale. Il n’y a pas un mot qui dépasse dans le discours du porte-parole du gouvernement, dont la mission est justement d’éviter de mauvaises interprétations. Dans ce registre, le diplomate qu’est Hassane Rabhi passe pour un expert, pour la simple raison qu’il ne rejette aucune sollicitation de la presse. Sur la question de la grève des magistrats, le ministre a trouvé la formule qui sied, évitant d’ajouter de l’huile sur le feu. Il a évoqué la nécessité d’un dialogue, ce qui a toujours été le credo de l’exécutif.
Avant l’émergence, sur la scène nationale du sujet concernant les magistrats, Hassane Rabhi a répondu, avec la même aisance, à l’ensemble des questions posées par les médias, plus encore, exprimant la position du gouvernement sur l’ensemble des thèmes qui agitent la scène nationale, le ministre n’a pas manqué de relever, en marge de l’inauguration d’une exposition de photos retraçant 17 ans de période coloniale, au Palais de la culture, que le peuple algérien est appelé à tirer des enseignements de la Guerre de Libération nationale en vue de consolider sa volonté et sa détermination à barrer la route à tous ceux qui veulent attenter à la sécurité et à la stabilité de l’Algérie.

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