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Technologies de l’information et de la communication d’Annaba

Un projet mort-né

L’enthousiasme qu’avait soulevé, il y a quelques années, la création d’un technoparc à Annaba, n’est aujourd’hui qu’un souvenir et l’on n’y croit plus.

Relevant d'un énorme programme d'impulsion, de promotion et de développement de la cyber -technologie de l'usage des TIC, le Technoparc de la wilaya d'Annaba, s'est avéré être une chimère.
Le projet de technoparc devait être lancé en 2011 et donner naissance à des grappes industrielles en vue de l'accélération du développement du secteur dans la région Est du pays, est toujours en hibernation et, apparemment, rien ni personne n'est en mesure de le relancer. La conjoncture économique ainsi que la prise en charge d'une pareille entreprise ont fait que ledit projet a été mis en veilleuse.
Un espoir pourtant est venu sous la forme d'une opération de relance qui concernerait les parcs de Sidi Abdallah (Alger) et celui d'Oran, l'obtention d'un crédit du Fonds national d'investissement (FNI) a fait renaître l'espoir de voir enfin le technoparc sortir de l'ornière et ainsi être enfin opérationnel. Le crédit obtenu auprès du Fonds -la bagatelle de
15 milliards de dinars dont
4 reviennent au parc d'Annaba, qui sera relié à celui de Sidi Abdallah-, devait servir pour les aménagements des locaux de l'Ensid, ex- Travaux neufs d'El Hadjar, sis à Chaiba. Un bâtiment dont l'aspect architectural convient parfaitement aux TIC. L'engouement pour ce parc était tel qu'on imaginait déjà les contours d'une institution qui devait rassembler les talents dans tous les domaines, les mettre en relation et ainsi créer des start-up qui se développeront et ainsi prendront leur envol. Or, cela n'a pas eu lieu et les espoirs nourris par les jeunes entrepreneurs se sont évanouis. Et dire que la wilaya d'Annaba dispose du potentiel pour devenir un pôle de modernité par excellence.
La concrétisation de ce technoparc aurait été une première dans la région Est du pays, de par son double objectif, tant pour la dynamisation d'un nouveau genre à Annaba, à savoir la valorisation des technologies et innovations développées au sein de l'université et l'activité économique régionale, dont surtout la création d'emplois. Rappelons qu'en 2018, les quatre projets de technoparc d'Alger, Oran Ouargla et Annaba, avaient été gelés en raison de la situation économique du pays, puis dégelés depuis plus deux ans. L'investissement dégagé par l'Anpt dépassant les
15 milliards de DA devaient permettre le lancement des travaux. Ces derniers ne semblent pas concernés. Contrairement à celui d'Alger, censé être réceptionné durant l'année en cours. S'agissant du technoparc de Ouargla où le problème du foncier ne se pose pas, les études devront être bientôt lancées. Pour ce qui est du technoparc d'Oran, les démarches administratives et les études d'architecture pour le lancement des travaux sont déjà en cours. Les travaux de viabilisation du projet ont été effectués en 2017, pour un investissement initial de l'Etat de l'ordre d'un milliard de dinars. Le projet est également appelé à être finalisé en 2020, soit avant les Jeux méditerranéens 2021. Si les trois premiers projets de technoparc implantés dans le Sud, l'Ouest et le Centre du pays ont eu leur part d'attention, celui de l'Est, l'échéance n'a pas encore été fixée. Le projet très attendu du technoparc d'Annaba, est apparemment en phase embryonnaire, puisque programmé pour faire l'objet d'une visite de prospection sur le terrain, par le DG de l'Anpt. Si dans
d'autres villes, le problème du foncier se pose, à Annaba, le cas n'a pas lieu d'être, puisque la bâtisse de l'Ensid, héritée d'El Hadjar avait été retenue pour abriter le technoparc. Avec sa clôture éventrée et ses bâtiments vétustes, rien ne reflète les traces de technologies, de recherches, d'applications ou de start-up, existant sur les lieux.
Un mensonge longtemps nourri par... et un technoparc qui tient du virtuel. Pourtant, la réalisation réelle de ce parc, ne tient qu'à une décision sérieuse et une vraie volonté, pour lancer juste un chantier de réhabilitation et d'aménagement du bâtiment de l'Ensid pour décliner une réelle politique, de participation à la promotion des TIC et le lancement des start-up dans le développement et la croissance de l'économie nationale

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