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Réseau de communication et débit internet

Un quatrième câble sous-marin pour l’Algérie

Les transactions de paiement électronique en Algérie ont connu une hausse «très significative» durant les 8 premier mois de l’année en cours, affirme le ministre de la Poste et des Télécommunication, Brahim Boumzar.

L'Algérie est-elle à l'abri d'un scénario similaire à la méga-panne de 2017, lorsqu'un tronçon du long câble international sous-marin Sera Me We 4 avait subi des dommages au niveau de sa chambre d'atterrissement, paralysant les entreprises algériennes et pratiquement tout le pays? Le ministre de la Poste et des Télécommunications rassure, en affirmant, que «l'Algérie se dotera, le mois prochain d'un 4ème câble sous-marins.»
«Ce dernier, sécurisera le réseau de communication du pays avec l'étranger», nous a-t-il affirmé en marge de la cérémonie de signature d'une convention entre son secteur et celui du tourisme, organisée, hier, à Sidi Feredj.
Répondant à L'Expression, sur la question de savoir le nombre des câbles sous-marins reliant le pays, au «réseau international de l'Internet», Boumzar, nous a affirmé, que «cette nouvelle infrastructure, (le 4ème câble), viendra renforcer les capacités data déjà détenues par le pays à travers les trois câbles, qui sont opérationnels et exploiter, à savoir le Sea-Me-We 4, le Medex reliant, depuis Annaba, le réseau Internet algérien de fibre optique au réseau international reliant les Etats-Unis d'Amérique à l'Asie, et l'Orval/Alval, reliant Alger, Oran et Valence (Espagne)».
Par cette déclaration le ministre a, donc, apporté un démenti «catégorique» aux propos de l'ex-P-DG d'Algérie télécom, Mohamed Anouar Benabdelouahed, qui selon lesquels, notre connexion serait «entièrement dépendante» d'une seule et unique «source», à savoir le câble sous-marin Sea-Me-We 4, qui connecte l'Algérie au «réseau international de l'Internet».
Pour rappel, le 25 mars 2020,
l'ex-P-DG d'Algérie télécom, Mohamed Anouar Benabdelouahed, avait en effet «reconnu» que le Sea-me-we-4 est «le principal câble utilisé, actuellement, par l'Algérie». Au lendemain de sa déclaration, le P-DG en question avait été limogé et le ministre affirme «que les deux faits (déclaration et limogeage) n'ont pas de lien».
Dans le sillage de la connectivité, le ministre a souligné que «vous constatez, aujourd'hui, (hier Ndlr), au premier jour du BEM qu'il n'y pas eu de coupure temporaire d'Internet». La navigation Internet n'a pas été perturbée durant la journée d'hier, contrairement aux années précédentes, où les autorités avaient décrété des coupures temporaires de l'accès à la Toile, pour éviter la fuite des sujets et la triche lors des examens de fin d'année. Donc, le ministère de l'Education nationale s'est contenté cette année de l'opérationnalité et l'efficacité des appareils de brouillage installés au niveau des centres d'examens, avec la collaboration des ministères de la Défense, de la Poste et des Télécommunications. Une réalité qui a réjoui les internautes algériens et les entreprises économiques, qui craignent une coupure d'Internet durant l'examen du bac 2020. Reconnaissant «l'instabilité et la faiblesse» de la connectivité dans certaines régions du pays, Boumzar a sommé les opérateurs de téléphonie mobile, de s'engager à respecter leurs devoirs, d'améliorer leur couverture réseau pour améliorer la qualité des services offerts au citoyen qui sont mentionnés dans les cahiers des charges. Poursuivant, il dira qu'«il est inadmissible et insoutenable qu'il existe des couvertures minimales de réseaux Internet dans certaines zones, alors que la connectivité est nécessaire au fonctionnement de plusieurs activités, notamment touristiques et commerciales». S'agissant de la convention précitée, cette dernière a été signée hier entre l'Entreprise publique Algérie poste et du groupe «Hôtellerie, Tourisme et Thermalisme Spa» (Ghtt), l'Office national algérien du Tourisme (Onat), la Fédération nationale des opérateurs hôteliers (FNH), la Fédération nationale des associations des Agences de tourisme (Fnat), le Touring voyages Algérie (TVA) et le Syndicat national des agences de voyages (Snav). Elle permet aux clients d'effectuer le paiement à l'hôtel de la réservation à l'arrivée sur place au lieu de payer en liquide. Une mesure qui permet en ces temps de coronavirus d'éliminer les risques de manipulation du cash et de déplacement dans les bureaux de poste pour le retrait d'argent. Dans ce sens, notons que ladite convention, signée hier, entre le ministère du Tourisme et de celui de la Poste et des Télécommunications porte sur la généralisation de la carte de paiement interbancaire et le déploiement des terminaux de paiement électronique (TPE). Ces derniers, (dont le coût s'élève à 50 000) DA, «seront mis à la dispositions de tous les commerçants et opérateurs à titre gracieux, pendant la crise sanitaire», affirme le ministre.
Cela avant d'indiquer que «les TPE en question, permettent de lire les données des deux cartes CIB et Eddahabia, et sont fabriqués par l'Entreprise nationale des industries électroniques (Enie).» Il a révélé dans ce sens que «2 078 000 transactions ont eu lieu durant les huit premiers mois de 2020, totalisant un montant de 9,7 milliards de DA soit une hausse de 6,5% par rapport à la période janvier-août 2019, qui durant laquelle 441 000 opérations avaient été recensées, d'une valeur avoisinant les 1,5 milliard de DA.» S'agissant des transactions effectuées, le ministre a révélé dans ce sens que «2 078 000 transactions ont eu lieu durant les huit premiers mois de 2020, totalisant un montant de 9,7 milliards de DA soit une hausse de 6,5% par rapport à la période janvier-août 2019, qui durant laquelle 441 000 opérations avaient été recensées, d'une valeur avoisinant les 1,5 milliard de DA.»

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