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Béjaïa

Un quotidien malmené

Entre les feux de forêts, les fermetures de routes et le Covid-19, le quotidien des Béjaouis est peu enviable ces jours-ci.

Une chaleur étouffante, conséquence de multitudes d'incendies de forêts, un cadre de vie stressant fait de fermeture de routes, de longues chaînes où l'on fait peu cas de mesures barrières, baignade interdite, il ne fait pas beau vivre à Béjaïa. Au stress quotidien s'ajoute la morosité d'une période censée être celle des fêtes, de villégiature et repos mérité après une année de loyaux services.
Mais c'est surtout la privation des habitudes qui tend à devenir insupportable. Alors que la majorité des citoyens essaye tant bien que mal de supporter «les interdits», découlant des mesures préventives décidées par les pouvoirs publics dans le cadre de la lutte contre la propagation du Covid-19, d'autres s'amusent encore à fermer les routes pour revendiquer un cadre de vie meilleur. Ce genre de manifestations, dont les conséquences ne sont subies que par le citoyen lambda, s'est encore invité, hier, sur la RN 09, lorsque des habitants du village Tala Khalled ont décidé et sans préavis de la fermer à la circulation de la ville d'Aokas par les habitants et ce, pour revendiquer des travaux d'aménagement des ruelles du village, selon une déclaration de l'association sociale Izerfan N'Taderth.
De quoi empester encore une fois la vie des usagers. La protestation a en effet engendré des désagréments aux usagers qui, déjà hantés par un quotidien difficile, se voient mal menés par une action dont ils n'ont aucun tort. Alors que les plages, lieux de détente par excellence sont interdites en raison de la pandémie, d'autres lieux grouillent de monde et constituent autant de points favorables à une contamination au Covid-19. Il est vrai qu'on ne peut pas empêcher le citoyen de retirer sa retraite à la poste encore moins de faire ses emplettes, mais il y a de quoi s'interroger sur l'absence de ce mouvement associatif et les collectivités locales, qui, au début des la crise ont brillé par des actions salutaires. N'était-ce les actions dissuasives des services de sécurité et quelques administrations publiques qui tentent tant bien que mal de gérer de manière sécurisée le flux des clients et administrés, la vie aurait repris son cour normal tant le relâchement est présent. Dans les villages, l'heure est à la lutte contre le Covid-19, devenu secondaire devant les flammes qui menacent les vies humaines. Comme ce fut le cas à Adekar où il fallu des moyens aériens pour éteindre un important incendie. Deux hélicoptères de la Protection civile ont été dépêchés d'Alger pour éteindre le feu, déclaré´ depuis la nuit d'avant-hier. En plus des moyens de la direction des forêts, des unités de la Protection civile de Sidi-Aïch, Adekar, et l'unité´ principale de Béjaïa et le déploiement d'une colonne mobile, les secours ont été´ renforcés, a` l'occasion par la mise en service de moyens aériens. Aucune victime ni dégâts matériels n'ont été´ déplorés fort heureusement. Ces dernières 24 heures, la wilaya de Béjaïa a été´ le théâtre d'une vingtaine d'incendies dont quatre importants, ont été enregistrés a` Adekar, Athouth d'El kseur, Amaârat a` Barbacha et enfin un autre aux alentours d'Akbou.
On comprend vite toute la difficulté de supporter un quotidien des plus difficiles, qui n'est certes pas propre aux habitants de Béjaïa, mais reste une réalité peu confortable qui illustre tout un chamboulement dans la vie des gens.

De Quoi j'me Mêle

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