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Nouveau code électoral

Un rempart contre le fraude

On retiendra la ferme détermination de «renforcer la scène politique, à travers l’émergence d’une nouvelle génération de jeunes élus».

Le président de la République est revenu dans un message lu en son nom par son conseiller, Boualem Boualem, au séminaire international intitulé «la Constitution au service du citoyens», organisé par l'Organe national de prévention et de lutte contre la corruption (Onplc), sur l'étape qui suivra le référendum sur la révision constitutionnelle. Sous réserve de la victoire du «oui», le chef de l'Etat a estimé nécessaire «d'encadrer le financement des élections pour faire respecter la volonté populaire et en finir définitivement avec les quotas afin de donner les mêmes chances à tous les candidats engagés dans la compétition électorale».
Le principe fondateur de cette disposition centrale dans la nouveau code électoral est contenu dans la Loi fondamentale soumis à l'approbation des Algériens. Il reste que la commission «composée d'experts en droit et de représentants du ministère de l'Intérieur», installée par le chef de l'Etat, est missionné pour «préparer un projet qui puisse garantir la transparence et la régularité des futures élections». Un pas concret dans le sens d'une meilleure approche du fait législatif, dans les tout prochains mois.
On retiendra dans le message du président de la République, sa ferme détermination de «protéger les voix des citoyens», mais aussi, «renforcer la scène politique, à travers l'émergence d'une nouvelle génération de jeunes élus», écrit le chef de l'Etat. Cette perspective, censée installer beaucoup de sérénité dans l'es cerce de la politique sur le terrain est une condition sine qua non «dans l'Algérie nouvelle (où) personne ne sera protégé», par des forces occultes, comme «personne ne bénéficiera de l'impunité, de l'immunité», insiste Abdelmadjid Tebboune qui annonce que «l'argent proviendra uniquement du travail, de la création de richesse pour que le citoyens puisse constater un changement réel». Cet avenir immédiat promis par le chef de l'Etat aux Algériens est tributaire de la réussite du processus référendaire, mais peut connaître un début de mise en oeuvre même si le «non» l'emporte au prochain scrutin.
Le président n'a pas écarté cette possibilité et affirmé que dans le cas d'espèce, la lutte pour une Algérie respectueuse de la volonté du peuple se poursuivra.
Abordant le sujet de la corruption et les procès qui en ont découlé, le président de la République met en évidence dans son message, «l'ampleur du préjudice porté aux ressources de l'Etat» en plus de «la perte de confiance entre le gouverneur et le gouverné».
De son côté, le président de l'Onplc, Tarek Kour, a annoncé, la création prochaine d'un réseau national pour l'intégrité chargé de la sensibilisation aux risques de la corruption dans la société et le signalement de toute infraction ou dépassement qui prendra la forme d' un forum sous la tutelle de l'Onplc. Il sera «composé d'associations activant dans les domaines de la prévention et de la lutte contre la corruption, de la bonne gouvernance et des questions y afférentes». Une sorte d'instance d'alerte, puisant sa légitimité de la société civile. Ces associations ont entre autres missions essentielles, «Le signalement des violations et des dépassements ayant trait à la corruption quelle que soit leur forme et ce à travers un plan de signalement», a expliqué le président de l'Onplc

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