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Libéré avec 200 de ses acolytes au Mali, en échange de trois otages

Un terroriste arrêté par l’armée à Tlemcen

Le MDN n’a pas manqué de dénoncer le payement des rançons estimant que «ces pratiques sont inadmissibles et contraires aux résolutions de l’ONU».

L'Armée nationale populaire vient d'arrêter un terroriste activement recherché. Celui-ci avait été relâché il y a quelques jours, en même temps que 200 autres dont plusieurs font l'objet de recherches par l'Armée nationale populaire dans le cadre de la lutte antiterroriste.
Dans un communiqué adressé, hier, à notre rédaction, le ministère de la Défense nationale a souligné, dans ce contexte «dans le cadre de la lutte antiterroriste et grâce à l'exploitation efficiente de renseignements, les services de sécurité relevant du ministère de la Défense nationale, ont appréhendé, le 27 octobre à Tlemcen au niveau du commandement de la 2e Région militaire, un terroriste». Il s'agit selon le MDN, de Mustapha Derrar. La même source souligne, dans sa correspondance: «Cette opération a été menée, suite à une surveillance permanente dudit criminel depuis son entrée via les frontières nationales, jusqu'à la collecte des renseignements relatifs à ses mouvements suspects.»
Les investigations des services de sécurité menées avec précision et bien ciblées, ont abouti à l'arrestation de ce criminel. Le MDN donne quelques détails sur ce sinistre individu, lequel, a-t-on souligné « avait rallié les groupes terroristes en 2012». On précise également qu'il a été libéré au début de ce mois d'octobre au Mali. Sa libération, pour rappel, entre dans le cadre des négociations entre les groupes terroristes et la France, pour délivrer une ressortissante française, journaliste de son état, avec deux autres otages.
Le MDN ajoute, dans son communiqué justement, que les «négociations menées par des parties étrangères, ayant abouti à conclure un accord, via lequel plus de 200 terroristes ont été libérés et où une rançon conséquente a été versée aux groupes terroristes contre la libération de trois otages européens».
Le MDN ne manquera pas de commenter à ce propos: «Ces pratiques inadmissibles et contraires aux résolutions de l'Organisation des Nations unies, incriminant le versement de rançons aux groupes terroristes, entravent les efforts de lutte contre le terrorisme et de tarissement de ses sources de financement.» La criminalisation de rançon a été adoptée par l'ONU, à l'initiative de l'Algérie, dont l'expérience dans le lutte antiterroriste est reconnue par les puissances occidentales, avec à leur tête la France et les Etats- Unis d'Amérique. Sa proposition pour une résolution de l'ONU criminalisant le paiement des rançons aux terroristes pour la libération les otages, a été adoptée par la 18ème session du Conseil des droits de l'homme de l'ONU. L'Algérie n'a jamais cessé de mettre en garde la communauté internationale contre les conséquences de paiement de ces rançons aux terroristes. Elle a fini par avoir gain de cause.
Néanmoins certains pays continuent de financer les groupes terroristes, sous prétexte de libérer des otages. Enfin, en ce qui concerne l'opération de qualité menée par les services de sécurité, elle réitère l'efficacité de l'approche adoptée par l'Armée nationale populaire pour asseoir la sécurité et la quiétude, à travers tout le territoire national et venir à bout du fléau du terrorisme dans la région.

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