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Conseil des ministres

Une aide de 30000 DA pour les petits métiers

Cette aide sera octroyée pendant 3 mois, sur la base d’une évaluation rigoureuse de la situation de chaque corporation.

La question d'amortir les incidences économiques et sociales causées par la pandémie du coronavirus (Covid-19) a été au centre de la réunion du Conseil des mini-stres de dimanche dernier. Des mesures ont été prises pour atténuer la pression sur les entreprises, les PME/PMI, les professions libérales et les petits métiers. Ainsi, il a été décidé d'allouer une aide financière d'une valeur de 30 000 da aux petits métiers (coiffeur, artisan, taxieur), qui ont été impactés par la crise sanitaire. Cette aide sera versée pendant une période de trois mois, sur la base d'une évaluation rigoureuse de la situation de chaque corporation pendant les quatre derniers mois. Un décret exécutif devra être publié à ce sujet, avant la fin du mois, est-il indiqué. S'agissant des entreprises, le chef de l'Etat a instruit le Premier ministre de prendre un certain nombre de mesures. Il s'agit d'abord du gel du paiement des charges financières et des obligations fiscales et parafiscales dues par les opérateurs économiques, pour la période correspondant à la période de confinement. Aucune sanction ne sera prononcée ou paiement de pénalités ne sera exigé de ces opérateurs durant cette période, a-t-on demandé. Le ministre des Finances a été instruit de diffuser une note destinée au secteur bancaire pour s'assurer de la mise en oeuvre des mesures préventives de facilitation de financements déjà prises au niveau de la Banque d'Algérie. Les mini-stres concernés sont chargés d'instruire les banques, l'administration des impôts et les services relevant du ministère du Travail de cette décision. Le président a exigé une évaluation rigoureuse des préjudices subis et des manques à gagner enregistrés par les opérateurs économiques, en particulier les petites et moyennes entreprises, et les petits métiers. Cette évaluation devra s'effectuer dans un cadre transparent et éviter les fausses déclarations. Il est à noter que les entreprises déjà impactées par la stagnation de 2019, deviennent de plus en plus vulnérables au fur et à mesure que la pandémie s'étire dans le temps. Les PME et les TPE sont les entreprises les plus impactées. Ces dernières entités représentent 2/3 de l'emploi total. Le Btph (16% de l'emploi total) et le tourisme sont, entre autres secteurs, considérés comme sinistrés. «Après le premier report des charges fiscales allant du mois d'avril au 21 juin, un deuxième report s'imposait», a estimé le président du FCE, qui revendique une prise en charge réaliste et urgente, pour sauver quelques entreprises de l'effondrement. Il a également relevé, hier, lors de son passage sur la radio, «la problématique liée à la non-application des directives et orientations du gouvernement». À titre de rappel, «les opérateurs économiques ont été sommés récemment, de payer les différés en matière de charges fiscales et parafiscales». En outre, les acteurs économiques ont dénoncé le fait que la banque n'a pas été au rendez-vous, alors qu'elle doit accompagner aujourd'hui, et plus que jamais, les entreprises à taux bonifié et des services adaptés à la situation de crise. La réforme bancaire, fiscale, la digitalisation de l'économie et la rupture avec la bureaucratie, sont les axes autour desquels doit s'articuler le nouveau modèle économique, selon de nombreux économises.

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