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Une bonne nouvelle à l’EHU d’Oran

Lors de la plasmaphérèse, le sang est retiré du corps grâce à l’utilisation d’un cathéter posé sur les grandes veines.

Fini les tracasseries et les lenteurs liées aux traitements des maladies et autres problèmes rénaux. Les nouvelles technologies, ayant franchi tous les seuils, arrivent à Oran. Il s’agit de l’épuration extra-rénale. Cette nouvelle technique venant à bout des problèmes rénaux est bel et bien arrivée. Le service de néphrologie relevant de l’Etablissement hospitalier et universitaire d’Oran, Ehu du 1er-Novembre, vient d’être doté d’une nouvelle technique d’épuration extra-rénale permettant à notre corps de se débarrasser de ces déchets accumulés dans l’organisme lorsque le rein n’a plus la capacité de le faire ; ce procédé est en plein essor dans le monde et en particulier dans la structure par l’acquisition de consommables des nouvelles machines appelées «multifiltrante» appareil moderne qui assure à la fois l’hémodiafiltration, l’hémofiltration et la plasmaphérèse.
L’hémodiafiltration est une épuration faite par la machine qui combine l’hémodialyse et l’hémofiltration utilisant des filtres de haute perméabilité à l’eau et aux solutés de hauts poids moléculaires c’est-à-dire grosses molécules qui s’accumulent dans notre corps avec réinjection de liquide spécifique pour compenser les pertes. Elles se basent sur des principes proches de ceux du fonctionnement d’un rein normal, qui sont d’une part la pression hydrostatique qui est semblable à la pression exercée pour extraire le jus d’un citron et d’autre part la pression oncotique pour attirer l’eau (par le sucre déposé sur les fraises).
L’hémodiafiltration par rapport à l’hémodialyse a plusieurs avantages, notamment sa supériorité en matière de bonne tolérance par les malades parce qu’elle est utilisée selon un mode continu à plus faible débit sanguin, utilisant de faibles quantités de sang à épurer ce qui a été démonté par plusieurs études scientifiques. La plasmaphérèse consiste en un retrait complet du sang dont le plasma sera prélevé tandis que tous les autres composants sanguins seront retournés au patient La plasmaphérèse est donc aussi une technique d’épuration extracorporelle c’est-à-dire une épuration qui se passe en dehors du corps du malade permettant la soustraction du sang des molécules pathogènes et nocives observées au cours de maladies entraînant des troubles de l’immunité. Elle est utilisée en hématologie, en neurologie donc une utilisation multidisciplinaire et en néphrologie pour traiter les vascularités avec atteinte des petits vaisseaux du rein, syndrome de «goodpasture», et maladies de systèmes avec atteintes rénales exemple du lupus résistant, mais aussi en greffe rénale pour la préparation des malades hyperimmunisés avec risque de rejet ou en cas de dysfonctionnement du greffon rénal. Ces techniques sont fréquemment employées et relativement sûres.

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