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Journée internationale des handicapés

Une joie éphémère

Bien que le malheur ne se fête pas, mais pour cette frange sociale marginalisée, sa célébration à Annaba, a dessiné un sourire et a réchauffé les cœurs.

La Journée mondiale dédiée aux personnes handicapées, était en ce 3 décembre à Annaba, une occasion de rappeler, encore une fois, toutes les difficultés que vivent au quotidien les personnes à mobilité réduite. Cette frange de la société continue de subir en silence, les affres de l’indifférence et de la marginalisation. Car, faut-il bien le rappeler, outre le handicap lui-même, ce sont les dures conditions de vie, auxquelles font face quotidiennement ces personnes dites aux besoins spécifiques. Bien que l’Algérie ait ratifié toutes les conventions internationales pour, leur protection et la promotion de leurs conditions de vie, il demeure toutefois qu’en dépit de la forte législation destinée pour leur protection et leur promotion, même l’Algérie a du mal, pour ne pas dire, ne semble pas fournir plus d’efforts pour appliquer ces conventions, puisque au constat de sa situation, cette population reste sous-représentée dans les différentes institutions officielles, ce qui l’empêche de défendre ses propres droits et faire appliquer la loi. C’est dire qu’il s’agit d’une rupture entre le cadre juridique et la réalité sociale de ces personnes en situation de handicap. Mais loin de ces considérations juridiques et politiques, la wilaya de Annaba, tente un tant soit peu de prendre en charge les préoccupations de cette frange de la société. À Annaba on ne fête pas le malheur, car le handicap quelle que soit sa nature, reste un malheur pour le sujet et sa famille notamment. À Annaba on célèbre plutôt les acquis décrochés à la faveur de ces personnes aux besoins spécifiques, afin de leur prouver qu’ils sont des humains à part entière. Ces derniers, dans une action très logique, ont fait état d’un riche programme, auquel ont été conviées les autorités de la wilaya de Annaba, avec en main des présents en guise de compréhension et de soutien à leur situation. Ces personnes dites aux besoins spécifiques ont concocté un programme très riche en activités à l’occasion de leur Journée internationale. En effet, le centre des personnes handicapées d’El Hadjar, a été la scène de présentation pour tous les centres de Annaba où, des opérettes, des chants patriotiques et expositions de travaux réalisés par les doigts fins de sourds-muets, non-voyants entre autres sujets aux besoins spécifiques. Des travaux qu’ils se sont attelés à préparer durant toute l’année, juste pour dire : « On est là et on existe ! ». En outre, il faut noter que, si à travers ses activités, cette frange vulnérable de la société n’attend rien en contrepartie, pour le commun des personnes en possession de toutes leurs facultés morales et physiques, la célébration de cette Journée mondiale des personnes handicapées, doit être l’occasion propice, pour faire le point sur le chemin parcouru, et de capitaliser les efforts fournis par le combat de tous les jours en faveur des handicapés. Et cela n’empêche pas aussi d’offrir des moments de joie et de convivialité pour ces derniers. En conclusion, la Journée mondiale est l’occasion idéale pour réaffirmer certains principes de base, souvent oubliés et rappeler que les êtres humains naissent libres et égaux en dignité et en droits. Le respect de cette dignité due à chaque personne, valide ou non, implique la reconnaissance des droits fondamentaux, comme l’éducation ou l’accès au travail, ce qui permet de modifier le regard porté à l’égard de cette frange de la société. D’ailleurs, c’est dans cette optique que les autorités de la wilaya de Annaba, ont orienté la célébration de cette journée. Cette dernière était caractérisée par, outre, l’inauguration d’une école privée pour autistes à Zaâfrania et la remise également d’équipements, dont des motocycles et des fauteuils électriques, des fauteuils roulants pour des enfants et des adultes handicapés. Egalement, il a, été procédé à la distribution de 30 cannes à des personnes non voyantes. Notons que le wali de Annaba, a souligné qu’il ne s’agit pas de dons, mais de droits qui ne sont pas occasionnels, car selon le premier responsable de la wilaya, les personnes aux besoins spécifiques sont des citoyens à part entière et jouissent des mêmes droits constitutionnels que tous citoyens algériens.

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