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Béjaïa

Une manif mixte et bariolée

Après une nuit faite de manifestations de rue qui marque le troisième rendez-vous dénommé le «Mahrez». Une occasion qui a réuni dès 20 heures des centaines de jeunes et moins jeunes dans une marche improvisée et assourdissante vers la place de la Liberté Saïd Mekbel, en soutien aux détenus, les Béjaouis forts de leur détermination sont partis occuper la place du 1er-Novembre, où se tenaient traditionnellement la veillée du 1er Novembre et les fameux coups de canon vers minuit. A la place des officiels, il y avait le peuple qui s’est approprié l’endroit pour célébrer à sa manière cette veillée, date symbole du déclenchement de la guerre de Libération nationale. Les officiels quant à eux se sont rabattus sur un autre endroit près du musée du Moudjahid pour y tenir leur cérémonie. Les artistes se sont singularisés aussi par une action sur l’esplanade de la Maison de la culture où ils ont veillé jusqu’au coup de minuit en soutien au Hirak et aux détenus d’opinion.Loin de se lasser d’une nuit harassante et presque blanche pour certains, les habitants de la wilaya de Béjaïa ont récidivé, hier, vers 13 heures par la marche du vendredi. Le nouveau rendez-vous hebdomadaire était plus mixte et plus coloré. Des femmes, des enfants des jeunes et moins jeunes ont battu le pavé des axes principaux de la ville de Béjaïa avec les mêmes mots d’ordre, les mêmes slogans. La levée des pressions judiciaires, la libération des détenus d’opinion et du champ médiatique, le départ du système et ses symboles encore en activité, ont été scandés à tue-tête par les manifestants, qui n’ont pas omis de rejeter le scrutin de la présidentielle prévu pour le 12 décembre prochain. L’option pour une transition démocratique dirigée par de nouvelles personnalités crédibles était aussi une condition émise par les citoyens frondeurs depuis bientôt neuf mois pour résoudre la crise qui perdure et parvenir à instaurer une deuxième République démocratique et sociale, tel qu’énoncée par l’Appel du premier novembre 54. Après avoir sillonné des kilomètres, les marcheurs ont fait un bref passage devant le tribunal pour encore une fois exiger la libération des détenus, l’ouverture des espaces d’expression et la cessation des intimidations et les poursuites judiciaires. A noter que la ville d’Akbou a été, elle aussi, comme d’habitude rythmée par une action similaire avec les mêmes objectifs.

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