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Nouvelles wilayas

Une nécessité impérieuse

«Ce découpage territorial a pour vocation de réduire sensiblement l'écart de densité et assurer une meilleure fixité des populations puisqu'elles disposeront, désormais, des infrastructures administratives.»

Azzedine Belkacem Nacer, professeur des universités, expert en prospective, apporte de l’eau au moulin du chef de l’Etat. Il s’est, en effet, joint aux «défenseurs» de la décision présidentielle de promouvoir 10 circonscriptions administratives du Sud, en wilayas.
«La décision de promouvoir ces 10 circonscriptions administratives du Sud en wilayas à part entière, est une nécessité impérieuse, sur le plan à la fois politique, organisationnel, économique et social», a-t-il indiqué lors de son passage, hier, sur les ondes de la Radio nationale. Le nouveau découpage ayant concerné pour rappel, Timimoune, Bordj Badji Mokhtar, Béni Abbès, Ouled Djellal, In Salah, In Guezzam, Touggourt, Djanet, El M’ghaier, El Menia, revêt selon lui, un «caractère stratégique». Pour étayer ses propos, il dira que ladite décision permettra «de fixer les populations, notamment celles des localités frontalières». Là, l’allusion est assez claire. L’autre gros enjeu du nouveau découpage serait inhérent aux défis sécuritaires qui marquent la région sahélienne. L’hôte de la radio a également révélé que «ce découpage territorial a pour vocation de réduire sensiblement l’écart de densité et assurer une meilleure fixité des populations puisqu’elles disposeront, désormais, des infrastructures administratives ».
Plus explicite, l’expert citera l’exemple des nouvelles wilayas du Sud en l’occurrence «Ouled Djellal qui est une localité à vocation rurale et agricole et
Bordj Badji Mokhtar qui dépendait de la wilaya d’Adrar distante de 900 km». Là, l’expert pointe du doigt l’objectif de l’Exécutif de se rapprocher davantage du citoyen vivant parfois à plusieurs centaines de kilomètres du chef-lieu de la wilaya. « Il s’agit là d’une décentralisation réelle », ajoute-t-il.
Il indiquera, que ce découpage «vise à porter l’action de l’Etat au niveau des localités concernées et gagner en efficience et efficacité par une meilleure mutualisation de la solidarité intercommunale ». Selon Azzedine Belkacem Nacer, il s’inscrit «pleinement» dans une démarche de gouvernance territoriale qui implique des arbitrages entre efficacités sur le court, moyen et long terme.
«Cela passe donc par une décentralisation qui permet aux collectivités locales et élus locaux de disposer d’une personnalité morale en termes de gestion et de management et d´une certaine autonomie financière», a-t-il soutenu.
Sur le plan organisationnel, l’intervenant a estimé qu’«il y aura, probablement, un processus, qui sera assez long, de désignation et de renouvellement des Assemblées communales et de wilayas élues», précisant que c’est le wali et le secrétaire général de wilaya, déjà désignés, qui vont «assurer cette transition » par la préparation du budget pour 2022, à travers une analyse profonde, pour la prise en charge des particularités de leurs localités.
Azzedine Belkacem Nacer a souligné, dans le même contexte, «l’importance de la ressource humaine dans la gestion de ces nouvelles wilayas, essentiellement dans la prise en charge des budgets locaux».
Celle-ci «doit être prise en charge par des équipes compétentes et qualifiantes», a-t-il affirmé.
L’expert n’a pas manqué de souligner que «le nouveau découpage intervient dans un moment particulier ». Il cite ainsi, «la dissolution de la chambre basse du Parlement qui ouvre droit à l’organisation de prochaines législatives». Il ressort de ces dires, qu’il y aura de nouveaux députés et de nouveaux élus du peuple pour ces régions devenues wilayas à part entière.

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