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Chenine et Goudjil à l’ouverture de la session parlementaire

«Une présidentielle avant fin 2019»

«Les mauvaises langues n’ont plus de prétexte, maintenant que l’institution militaire a tranché …»

Les président des deux chambres parlementaire ont appelé, hier, lors de l’ouverture de la session parlementaire 2019-2020 à «l’organisation de l’échéance présidentielle dans les brefs délais». Ils ont saisi cette occasion pour apporter leur soutien à la solution suggérée par le chef d’état-major et vice-ministre de la Défense pour sortir de la crise actuelle. S’exprimant à l’ouverture de cette session, le président de l’APN a insisté sur «l’impératif d’aller rapidement vers l’organisation de l’élection présidentielle avant la fin de l’année en cours…». «C’est là notre position face aux campagnes orchestrées pour saper la volonté de construire la nouvelle République», a-t-il soutenu. Il a ajouté que «les mauvaises langues n’ont plus de prétexte, maintenant que l’institution militaire ait tranché en faveur de l’organisation de l’élection présidentielle avant la fin de l’année en cours». Il a estimé, à ce propos, que « l’armée a prouvé à tous, tant à l’intérieur qu’à l’extérieur, qu’elle est une institution républicaine (...) qui fait appel aux urnes et à la volonté populaire, dans un environnement politique et juridique propice à même de conférer suffisamment de crédibilité au prochaine scrutin ». Ladite session s’est déroulée en présence du Premier ministre, Noureddine Bedoui et des membres du gouvernement. Elle a été boycottée par l’ensemble des parlementaires de l’opposition. Sur un autre plan, Chenine a plaidé pour «l’accompagnement des entreprises économiques pour la reprise de leurs activités et le traitement de tout ce qui est susceptible de les entraver à travers des solutions économiques et non seulement administratives». De son côté, le président par intérim du Conseil de la nation, Salah Goudjil, a «salué l’option d’aller aux élections présidentielles dans les délais». D’après lui «le plus important actuellement est l’élection d’un président de la République». En outre, il a abordé lors de son allocution improvisée «des aspects historiques du rôle accompli par l’institution militaire avant et après l’indépendance». Il a indiqué que «le chef d’état-major de l’ANP a mis les points sur les « i » en suggérant la convocation du corps électoral le 15 septembre prochain . En réponse au président de l’Organisation nationale des moudjahidine (ONM), qui a appelé à restituer le sigle du FLN, il a soutenu que «personne ne peut écarter le FLN». «La solution à laquelle nous aspirons n’est pas une démocratie de façade car le mouvement ouvrira la voie à une véritable démocratie…», a-t-il indiqué. Il a ajouté que « l’armée joue actuellement son rôle naturel, en accompagnant et protégeant le Mouvement populaire ». Il faut noter que le groupe parlementaire Ennahda-El Adala-El Bina, auquel appartient le président de l’APN, a boycotté cette séance d’ouverture, étant donné que «le gouvernement actuel est rejeté par le peuple», rappelle-t-on. Par ailleurs, le ministre des Finances, Mohamed Loukal, a indiqué en marge de l’ouverture de la session parlementaire que «les salaires impayés des travailleurs des entreprises dont les patrons sont incarcérés seront versés dans les prochains jours et toutes les situations en suspens seront réglées». Il a également promis que «les emplois seront préservés grâce aux administrateurs». Sur le même dossier, le ministre du Commerce Saïd Djellab a indiqué que «la désignation d’administrateurs à la tête de ces entreprises allait permettre de régler ce problème relatif à la suspension des importations de certaines entreprises suite au gel de leurs comptes bancaires». De son côté, le ministre de la Communication, porte-parole du gouvernement, Hassane Rabhi, a fait savoir que «quelle que soit la durée que prendrait le dégel des comptes bancaires des entreprises concernées, le but escompté est de préserver les entreprises et de conserver les emplois». 

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