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Béjaïa

Une wilaya livrée aux fermetures de routes

Cette énième fermeture a failli provoquer l'irréparable sans le cri de détresse de la directrice du CHU Khelil Amrane de Béjaïa pour laisser passer le camion transportant l'oxygène pour alimenter son établissement.

Le fléau de la fermeture des routes a de nouveau frappé la région de Béjaïa. L'un des plus importants axes routiers la RN 26 en l'occurrence, est resté fermé à la circulation pour la deuxième journée consécutive et risque même de perdurer. Cette pratique est devenue un rituel pour les citoyens, qui usent et abusent de cette manière de protester, au point de banaliser cette protestation qui était le dernier recours quand les portes sont fermées pour d'éventuelles prises en charge de leurs doléances. sans que l'administration locale ne daigne se pencher sur ce fléau qui paralyse toute une wilaya jadis la plus dynamique Il n'est pas inutile de rappeler que ce désormais rituel des fermetures de routes pour un «oui» ou pour un «non» n'est pas sans causer des désagréments aux conséquences désastreuses sur de nombreuses au-tres personnes, habitants et visiteurs, et surtout sur l'économie et le développement local. Cette énième fermeture a failli provoquer l'irréparable en pénalisant le camion qui devait livrer de l'oxygène au CHU Khellil Amrane de Béjaïa. Sans le cri de détresse de la directrice du CHU de Béjaïa, les 115 patients atteints de Covid-19 nécessitant une oxygénation, auraient vécu de graves complications. En effet, il a fallu l'intervention des sages de la région et les appels sans cesse sur les réseaux sociaux pour enfin laisser passer, exceptionnellement, ce camion, au grand soulagement des malades et de l'administration du CHU, sous pression toute la journée d'hier. C'est dire que ce procédé est condamnable à plus d'un titre.
Un constat amer, en somme, que partage tout un chacun, résidents ou malheureux visiteur. Par contre, ce qui attire l'attention ces derniers temps, c'est le laisser-faire et le laisser-aller des autorités locales, de l'administration, ainsi que les institutions élues. Une situation des plus confuses qui pousse le simple citoyen à se poser des questions. Sommes- nous condamnés à vivre avec les fermetures de routes? Y a-t-il une solution à ce fléau? Pourquoi ne se penche-t-on pas sérieusement sur cette question, à tous les niveaux et toutes parties confondues pour dégager des solutions et perspectives à même de mettre un terme à cette situation plus que pénalisante? Enfin, à quel saint se vouer pour avoir enfin une oreille attentive...? Des questionnements qui restent sans réponse, mais qui interpellent les responsables, à tous les niveaux, ainsi que toute la société civile. En effet, même si l'on épingle l'administration locale d'une manière directe il n'en demeure pas moins que la responsabilité des élus et du mouvement associatif est plus qu'engagée.
Ces contestations qui visent les autorités concernées par leur manquement à leur devoir, à savoir les APC, les daïras, les directions de wilayas entre au-tres, pénalisent en premier lieu le simple citoyen sanctionné directement par ces fermetures.
La situation est très grave...la sonnette d'alarme est tirée... La balle est désormais dans le camp de tout un chacun.

De Quoi j'me Mêle

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