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Procès du P/APW de Béjaïa

Verdict renvoyé au 19 janvier

Le procès s’est ouvert en présence de nombreux élus, militants et citoyens venus apporter leur soutien au président de l’APW.

Le procès du P/APW de Béjaïa, Mehenni Haddadou, s'est ouvert, hier, au tribunal de Béjaïa, après un premier report. Le procureur de la République près le tribunal de Béjaïa a requis une peine de 3 mois d'emprisonnement ferme. Cependant le verdict ne sera connu que le 19 du mois en cours. C'est en présence de nombreux élus locaux, militants et cadres du FFS et autres citoyens que le procès s'est ouvert, hier matin. Pratiquement, c'est la même affluence que lors de la précédente convocation, qui a poussé le président d'audience de repousser le procès de deux semaines. Haddadou, président de l'APW de Béjaïa est poursuivi pour «outrage à corps constitués». C'était en 2018, en compagnie des députés de son parti, le FFS, des élus locaux et d'autres, il avait pris part à un rassemblement de protestation organisé à Béjaïa, en guise de soutien à un groupe de citoyens menacés d'expulsion de leurs demeures. Le président de l'APW et les participants «se sont opposés à l'application d'une décision de justice», que devait exécuter ce jour-là un huissier de justice lequel a mobilisé la force publique. Lors de sa prise de parole, le P/APW de Béjaïa avait fustigé les pouvoirs publics, notamment les autorités judiciaires, estimant «injuste» de faire évacuer des familles de leurs demeures, sur une assiette foncière, pour l'attribuer à un industriel privé.
Le président de l'APW et ses compagnons voulaient manifester leur solidarité envers les familles. Une action qu'il inscrivait dans le cadre de la lutte contre la mafia politico-financière. Mais bizarrement, il était le seul participant à ce rassemblement à «être poursuivi en justice». C'est d'ailleurs sur ce point que la défense du prévenu s'est appuyée dans sa plaidoirie, pour demander son acquittement. Dans son réquisitoire, le procureur a estimé que le président de l'APW ne devait pas se comporter de cette manière, du fait qu'il est le représentant de toute la population. En d'autres termes, en agissant de la sorte, le président de l'APW a pris parti pour les familles, alors qu'il est aussi l'élu de la partie adverse. C'est pourquoi il a requis une peine de 3 mois d'emprisonnement ferme. Le verdict devra être prononcé le 19 janvier du mois en cours.
Aussi bien dans la salle d'audience qu'aux alentours du tribunal, de nombreux élus militants politiques et citoyens, notamment de la région d'origine du P/APW, Akfadou, se sont mobilisés pour apporter leur soutien au P/APW et se positionner en faveur des libertés démocratiques, du respect de la volonté populaire,À la faveur de la comparution du président de l'APW, la direction nationale du FFS avait condamné «avec la plus grande vigueur» la convocation du P/APW de Béjaïa et néanmoins secrétaire national chargé des élus dans cette affaire «orchestrée de toutes pièces». Elle exigera par la même «la levée immédiate des poursuites» contre le P/APW et dénoncera «l'arbitraire et l'injustice dont sont victimes beaucoup de ses élus et P/APC».

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