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Le président Tebboune lors de sa première visite au commandement de l’ANP

«Vous avez protégé le Hirak et déjoué les complots»

L’armée a «sauvé le pays des affres de la chute de l’Etat national et du retour à la tragédie des années 1990, comme cela a été planifié par les forces du mal.»

Le président de la République, ministre de la Défense nationale a présidé, hier, une réunion avec le commandement de l’ANP au siège du ministère de la Défense nationale. Lors de cette première prise de contact avec l’ensemble des officiers supérieurs de l’ANP, le président Tebboune a campé le rôle de chef suprême des armées. Un rôle qui échoit constitutionnellement au président de la République. S’il y a une symbolique à voir dans cette rencontre, somme toute normale au plan du fonctionnement des institutions de la République, c’est d’y voir l’attachement de l’institution militaire à son caractère républicain. Cela sur le principe. Sur le fond, il y a lieu de retenir de l’allocution prononcée par le chef de l’Etat une volonté clairement exprimée en faveur du renforcement des capacités de l’ANP.
Le président Tebboune explique cette résolution par «l’immensité de notre territoire et à la lumière des défis sécuritaires dans les pays voisins». L’impératif défini, le chef de l’Etat estime, à juste titre que les défis sécuritaires que doit relever l’Algérie «appellent le renforcement des capacités de défense à mesure que le flux d’armes augmente dans les zones de conflit entourant nos frontières». Aussi, l’Etat poursuivra «la mise en œuvre des programmes de développement des forces, avec les niveaux requis de capacités de combat, pour les différentes armes et avec tous les partenaires», retient Abdelmadjid Tebboune, affirmant la détermination de l’Algérie et de l’ANP à «poursuivre les efforts pour maintenir l’opérabilité du matériel militaire, son renouvellement et sa modernisation». Le message est clair, à savoir que l’armée ne sera touchée par aucun plan de restriction. Et la raison est tout aussi évidente. Pareille démarche «garantit d’un autre côté la sécurisation des zones d’installations industrielles, économiques et énergétiques vitales, notamment dans le Sud», a ajouté le chef de l’Etat.
L’effort engagé pour consolider les acquis de l’ANP concernera aussi les «formations de protection et la sécurisation de toutes les frontières nationales avec les sept pays voisins, avec du matériel et des équipements avancés, notamment dans les domaines de la reconnaissance et de la guerre électronique, afin d’assurer une détection précoce de toute menace, quels qu’en soient le type et la source», a précisé le président, chef suprême des armées, soulignant que «tout cela ne sera possible que par la formation de la ressource humaine militaire». Le plan de développement de l’ANP est ainsi très bien ficelé et a eu donc, hier, l’accord sans réserve de la plus haute autorité du pays. Cet accord s’accompagne par l’engagement d’«améliorer les méthodes de formation et adapter les programmes éducatifs des différentes écoles de l’ANP». Il est également question de «dynamiser la coopération militaire avec nos différents partenaires étrangers». Cet aspect est d’autant plus stratégique pour l’institution militaire que le chef de l’Etat en souligne l’importance en expliquant que «le niveau des programmes de développement, de modernisation et de renforcement des capacités de combat, ne peut être vérifié que par des exercices sur le terrain». S’exprimant quasi exclusivement comme le chef suprême des armées, le président Tebboune n’en est pas moins un civil qui s’adresse aux militaires. Une image plutôt rare dans notre pays et les propos du chef de l’Etat n’auront pas moins d’impact sur les officiers supérieurs qui composaient l’auditoire. «Vous avez sauvé le pays des affres de la chute de l’Etat national et du retour à la tragédie des années 1990, comme cela a été planifié par les forces du mal et de la destruction», s’est-il adressé aux militaires. Un témoignage d’un civil qui vaut son pesant de reconnaissance, d’autant plus que cette armée qui avait l’opportunité de prendre le pouvoir a préféré «protéger le peuple dans ses marches civilisées dans le cadre d’un hirak béni qui a fait tomber la issaba qui a fait basculer le pays dans la médiocrité, détourné la volonté du peuple et ses richesses». Le chef de l’Etat retiendra dans son allocution la totale harmonie entre l’armée et le peuple. «Vous avez mené le pays vers un havre de paix, avec des élections propres et honnêtes», a-t-il affirmé. Le président n’a pas manqué de saluer «les soldats, sous-officiers et officiers qui se trouvent aux frontières, faisant face à des difficultés que ne supportent que les hommes braves afin de défendre l’honneur du pays et préserver son intégrité territoriale». Un hommage que partage le président avec l’ensemble de la communauté nationale. Mais en sa qualité de président de tous les Algériens et de premier responsable des armées, Abdelmadjid Tebboune n’omet pas de s’engager devant les militaires algériens «à ne pas oublier vos sacrifices et les sacrifices de notre valeureux peuple, et nous n’oublierons pas de prendre en charge les revendications des retraités de l’ANP, des blessés et des invalides de la tragédie nationale afin de clore ce dossier définitivement». Le propos est fort et l’engagement est pris au nom du peuple tout entier.

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