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APC de Annaba

Des limogeages en masse

Déterminé à remettre le train de la bonne gouvernance sur les rails, le président du conseil municipal a frappé fort.

Comme annoncé dans nos précédentes éditions, le nouvel occupant de l’Hôtel de ville de Annaba, n’est pas passé par quatre chemins. Taher Merabeti, tenant avant-hier dimanche, son premier conseil municipal, a annoncé en bloc une série de limogeages et de nouvelles désignations. Celle-ci a touché plusieurs chefs de secteurs urbains et de commission. Ainsi, et comme rapporté précédemment par une source interne à l’APC de Annaba, le président de l’Assemblée populaire communale, a limogé les trois chefs respectifs du secteur 1, 3 et 5. Il est reproché à ces responsables écartés, outre, leur inefficacité dans l’accomplissement de leurs missions, l’affairisme que leur procure ce poste. Ces désormais ex-présidents de secteurs urbains du chef-lieu de la commune de Annaba, ont à leur actif, la détérioration du cadre de vie, occasionné par leur laxisme, indifférence et surtout le silence à l’égard de ce qu’ils étaient censés gérer. On cite dans ce sens, leur absence du terrain de leur circonscription, pour relever les carences, les besoins des habitants de leurs secteurs. Car, faut-il le souligner, les présidents de secteurs urbains, sont le trait d’union entre le citoyen et l’APC. Ils ont pour mission de transmettre les préoccupations des populations de quartiers, relevant de leurs secteurs. Or, n’ayant d’attention que pour leurs intérêts personnels et ceux de leurs proches et amis, sans aucune notion d’intérêt général, ces chefs de secteur tous d’obédience FLN, tout comme leurs semblables des autres secteurs de la commune de Annaba, ignorent jusqu’aux moindres soucis et préoccupations des administrés de leurs circonscriptions. Celles-ci sont sujettes à tous les affres de l’action humaine, dont le grignotage des espaces publics, la prolifération des constructions illicites, notamment au niveau des cités de Bouguentas, Bouhdid, Rym, El-M’Haffeur, dans les zones côtières et bien d’autres dépassements citoyens. Un état de fait, à l’origine d’un affairisme mercantiliste aussi bien des responsables des secteurs urbains que de la mafia des bidonvilles. Pour ne pas citer les conséquences occasionnées par l’incompétence et l’insuffisance de fonction des limogés, il faut dire que, la décision du P/APC de Annaba, s’inscrit dans une politique visant à placer l’homme qu’il faut à la place qu’il faut, mais surtout lutter contre le pourrissement. Par ailleurs, et selon la même source, on apprend que le président de l’APC de Annaba, a mis fin aux fonctions du responsable de la commission de l’urbanisme. La même décision a touché plusieurs autres cadres.
Au cours de la même session du conseil, le président de la municipalité de Annaba, a procédé à la désignation dans des postes administratifs, de jeunes compétents, qui étaient restés longtemps marginalisés. Au titre de ces décisions, le président de la municipalité du chef-lieu de la commune de Annaba, affiche une réelle détermination à aller au bout de cet assainissement, jamais opéré à l’APC éponyme, celle-ci cataloguée par la bureaucratie et la corruption. Cette nouvelle politique pour le commun des humains, bien qu’elle soit intervenue très en retard, demeure néanmoins, louable, notamment en cette conjoncture. Elle aura du moins à apaiser les populations de Annaba, qui ne voient en cette institution de l’Etat, qu’un bloc de pourrissement multidimensionnel.
Pour rappel, la réunion du conseil municipal de la commune de Annaba, a eu pour ordre du jour, « le débat du budget communal » entre autres dossiers d’intérêt communal.

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