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Béjaïa

La RN 09 fermée à la circulation

Les jours se suivent et se ressemblent. La ritournelle des fermetures se fait présente. Il ne se passe pas un jour sans qu’un accès routier, de surcroît important, ne soit déclaré inopérant du fait d’une manifestation de rue, œuvre de citoyens désœuvrés et abusés. Hier encore c’était à Tichy. Tout un douar s’est mobilisé pour revendiquer la réparation d’une route malmenée par les travaux de raccordement aux réseaux divers. Les habitants du douar Aït Imloul disent ne plus supporter le passage sur cette route tant elle est défoncée et parsemée de nids-de-poule. Tichy n’est pas l’unique ville de la wilaya à vivre ce climat. Dans d’autres communes, l’absence de réparation des chaussées après les interventions diverses des citoyens a provoqué la colère. La derniére en date fut la localité de Chemini où les transporteurs publics de voyageurs sont toujours en grève. Partout où les projets de raccordement en gaz de ville ont été concrétisés, le problème de l’état des routes est posé. Les entreprises réalisatrices ignorent-elles la clause du marché qui oblige toute entreprise à remettre en l’état la chaussée sur laquelle elle est intervenue ? Auquel cas, sur quelle base a-t-on réceptionné les projets ? A moins qu’aucune clause ne fasse allusion aux réparations ? Dans ce cas c’est encore plus grave. Autant de questions qui dénotent, on ne peut mieux, la mauvaise coordination entre les différents services publics et l’absence de projection dans l’espace économique et social. On a l’impression qu’on fait tout pour permettre l’aboutissement des projets, notamment les plus sensibles comme le gaz de ville, sans se soucier de l’élimination de leurs stigmates. A Béjaïa de nombreux axes routiers de wilaya et de commune sont dans un état piteux. Et dire qu’ils y a seulement quelques années qu’ils ont été bitumés et remis à neuf. Partout ça dénonce. Si certains usagers estiment qu’on ne peut pas faire des omelettes sans casser les œufs prenant leur mal en patience, d’autres estiment que le problème de la réparation des routes ne devrait même pas se poser quant à devenir la source d’une colère, cela démontre toute l’incompétence des responsables chargés de la gestion des affaires quotidiennes des citoyens. Et le fléau de la fermeture des routes est là. Soulageant les uns pour avoir déversé leur colère et pénalisant d’autres qui découvrent qu’on les prive de la liberté de circulation. Un face-à-face régulier entre citoyens qui se mutilent mutuellement sans que cela ne puisse émouvoir personne.

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