{{ temperature }}° C / {{ description }}

Cité introuvable.

Lancement de la campagne oléicole

Un espoir «visqueux»

La récolte prochaine s’annonce très bonne. Le rendement attendu est trois fois plus grand que celui de l’année précédente.

La direction des services agricoles de la wilaya de Tizi Ouzou ont lancé avant-hier la campagne oléicole 2019-2020. La cérémonie qui s’était tenue au niveau de la Sarl Belasla sise à Tademaït s’était déroulée en présence du responsable du secteur ainsi que plusieurs autres intervenants dans la filière. Le lancement, notons-le, intervient au moment où les mêmes services sont en plein travail pour l’aboutissement du dossier de labellisation de l’huile d’olive d’Ath Ghobri, dans la région de Bouzeguène.
Le lancement de la saison oléicole intervient aussi au moment où la même direction procède à l’ouverture de plusieurs pistes agricoles à travers de nombreuses communes. Ces routes sont d’une importance capitale pour la récolte de cette richesse inestimable. C’est via ce réseau ouvert dans les forêts que les citoyens acheminent leur récolte vers leurs maisons avant de les réorienter vers les huileries réparties sur plusieurs communes. Les pistes agricoles sont très nécessaires pour le transfert rapide et la trituration en temps record comme préconisé par les standards internationaux. C’est une étape très importante.
Toutefois, il faut mettre un bémol à l’euphorie de l’ouverture de ces pistes car un sérieux problème se dresse toujours. En effet, ces dernières après être ouvertes restent sans entretien dans la majeure partie des cas. Elles sont rares les pistes qui résistent à plusieurs hivers. Dans les forêts, certaines ont complètement disparu. En cause, l’absence d’entretien des voies d’évacuation des eaux pluviales. Un seul hiver ou deux au maximum, provoque de grands dommages dans la chaussée qui devient impraticable. Beaucoup d’exemples de pistes agricoles aujourd’hui disparues, après leur ouverture à coups de millions de dinars. Par ailleurs, il faut signaler que la récolte prochaine s’annonce très bonne. Le rendement attendu est trois fois plus grand que celui de l’année précédente. Les populations sont très contentes de cette abondance annoncée car l’huile d’olive est l’unique richesse de la région. Après une récolte difficile, les gens procèdent de coutume à la vente du surplus, tout en veillant à garder pour l’usage domestique les quantités nécessaires jusqu’à la prochaine récolte. C’est un réflexe vital pour les populations. Cependant, le constat est toujours négatif du côté de la commercialisation de cette richesse.
Jusqu’à présent, l’huile d’olive de la région ne parvient pas à intégrer les circuits commerciaux nationaux et encore moins les marchés internationaux. L’huile d’olive de Kabylie reste, hélas, encore au stade de vente dans les bouteilles d’autres produits jetées après usage. On trouve sur le marché dans des conditions déplorables cette huile exposée dans des bouteilles initialement rejetées par l’industrie des eaux minérales. La vente tarde à se développer pour ce produit du terroir noble. Au plan international, le rêve est encore loin de se réaliser malgré quelques initiatives résiduelles. Intégrer les places marchandes internationales passe d’abord par la labellisation. Une démarche qui nécessite que l’huile s’aligne sur les normes établies par les instances mondiales.

De Quoi j'me Mêle

Placeholder

Découvrez toutes les anciennes éditions de votre journal préféré

Les + Populaires

(*) Période 7 derniers jours