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TRANSPORT URBAIN A BOUIRA

Un secteur defaillant

Il est pratiquement impossible de se déplacer en début de soirée. Les transporteurs en commun garent à 18 heures.

La ville de Bouira a pris de l’extension. Joindre l’extrémité est à l’ouest et le nord au sud nécessite des moyens de locomotion. Le projet de doter 13 wilayas du tramway doit toucher le chef-lieu de wilaya qui, avec le nouveau pôle universitaire qui s’étale sur 54 ha, le réaménagement de la forêt récréative de Errich, le lotissement Ouled Belil, éloigneront plus les citoyens du centre-ville. En attendant, plusieurs moyens de transport sont en place pour faciliter les déplacements. Malgré la mise en place d’un plan de circulation, la prestation laisse à désirer et les déplacements d’un point à un autre s’apparentent à des parcours du combattant, quand la météo se gâte.
Pour ce mois de Ramadhan où la vie s’anime la nuit, le transport n’active point. Mis à part quelques prestataires qui relient la place jouxtant la mosquée Ben Badis à la cité des 1100 Logements, aucune autre ligne n’est assurée après le ftour. Deux lignes restent les plus importantes. La liaison entre la gare routière et le centre-ville et la ligne qui relie la ville à la cité des 140 Logements en passant par les 1100 Logements dénommée la cinq. Les bus ne sont pas adaptés au transport urbain.
Les petits véhicules chinois communément surnommés les «capsules» n’offrent aucun confort à la montée et à la descente. Leurs propriétaires ne respectent pas les arrêts désignés par des abribus. Ils s’arrêtent à la demande du client faisant fi du règlement. L’Etub, une entreprise publique, dispose de bus à trois portes.
Ces personnels sont dotés de tenues. Cette entreprise a l’exclusivité sur la liaison entre la nouvelle gare routière et le centre-ville. Elle a mis quelques bus sur les autres lignes, mais ils sont boudés par les clients qui préfèrent le privé qui s’arrête partout et à la demande, sans aucun respect du Code de la route et du plan de circulation. Malgré plusieurs écrits, la situation demeure à son point initial. Aucun privé ne délivre des tickets aux voyageurs, les receveurs sont souvent des mineurs utilisés par les transporteurs à la journée.
Ces travailleurs occasionnels ne bénéficient d’aucune couverture ou assurance. Même les chauffeurs sont parfois des jeunes qui conduisent à leur guise, passant outre le confort des passagers. Le prix est aussi une entrave à une bonne prestation.
Le coût est unique, 25 DA, pour les bus et sur les petits véhicules chinois. Devant cette désorganisation et ses aléas, les fraudeurs ont trouvé une faille pour s’intégrer dans le circuit. Les transporteurs collectifs rodent autour du supermarché qui avait annoncé avant son ouverture la mise en place d’un transport gratuit.
Les taxieurs eux, sont partout, surtout que ceux qui sont dûment accrédités préfèrent les liaisons vers Alger, Sétif ou Béjaïa. La course vers une de ces villes équivaut à plusieurs journées de travail en ville. Voilà pourquoi il est difficile de trouver un taxi. Cette situation profite aux fraudeurs. Parce que tout le monde rentre chez lui tôt, il est pratiquement impossible de se déplacer en début de soirée. Les transporteurs en commun garent à 18 heures.
C’est à cette heure-là que les clandestins sont le plus demandés. Les responsables du secteur doivent intervenir pour mettre de l’ordre dans une activité plus que stratégique.

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