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Oran

107 Africains expulsés

Le ministère de l’Intérieur recense plusieurs centaines de tentatives d’entrées irrégulières.

Plus de 100 Subsahariens, dont une femme et 13 enfants, ont été refoulés en fin de journée de mardi et reconduits vers les frontières sud du pays. Pour cause, les personnes en question ont accédé clandestinement au territoire national, très précisément dans la wilaya d’Oran. Pour les besoins de cette mission, les services en charge de cette opération ont mobilisé deux bus et un camion. La lutte contre l’immigration clandestine se poursuit de plus belle. Ces Subsahariens ont, après un court séjour passé dans le centre de regroupement de Bir El Djir, été refoulés de la wilaya d’Oran et conduits vers le Sud, afin de leur permettre de rallier leur pays d’origine. «Les immigrants clandestins ciblés ont, dans leur majeure partie, élu domicile dans les quartiers populaires d’El Hassi, Aïn El Beida à l’ouest d’Oran», a-t-on indiqué expliquant qu’«ils séjournent illégalement dans le territoire national». Un tel phénomène prend des ascensions fulgurantes. D’importants contingents arrivent, de jour comme de nuit, franchissant les frontières fuyant, dans leur majeure partie, les zones de choc, quêtant, entre-temps, des jours meilleurs, en attendant leur hypothétique passage vers les pays du rêve, l’incertain eldorado, quitte à braver les périls de la mer, très souvent agitée. Le département de l’intérieur n’ignore pas un tel fait en recensant, quotidiennement, plusieurs centaines de tentatives d’entrées irrégulières de migrants. Une telle information a, à plus d’un titre, été confirmée, par les cadres de ce ministère. Les pouvoirs publics, en collaboration avec les corps de sécurité combinés, notamment les forces de l’Armée nationale populaire (ANP) stationnées aux frontières, font face à ce phénomène, ce qui a permis de réduire le flux de migrants clandestins en Algérie, comme mesure préventive. Les responsables hiérarchiques sont, en ce sens, explicites, en affirmant que «l’approche de l’Algérie en matière de traitement du phénomène de la migration clandestine reposait sur le respect rigoureux des droits de l’homme, conformément aux traités internationaux ratifiés par l’Algérie et à la législation nationale relative aux conditions d’entrée, de résidence et de déplacement des étrangers en Algérie. «Cette loi constitue le cadre général de la question de déplacement et de résidence des étrangers en Algérie, aussi bien pour ceux qui se trouvent dans le pays de manière régulière que ceux qui s’y sont introduits illégalement», a-t-on souligné, expliquant que «cette loi interdit tout déplacement ou séjour d’étranger sur le territoire national de manière illégale». Un coup d’épée dans l’eau opéré par certaines ONG ne trouvant rien de mieux à faire pour défendre leurs positions que d’invoquer souvent l’absence du cadre juridique pour la gestion du dossier des migrants, notamment une loi sur les réfugiés et les demandeurs d’asile. Or, l’Algérie est, pour des dizaines de migrants, un havre de paix en fuyant leurs pays.

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