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Oran

35 harraga interceptés

C’est une période d’accalmie de la météo, très prisée par les passeurs de harraga.

Encore l’émigration clandestine. Les boat people reprennent le large de la mer, alors que les autorités concernées continuent à faire face en ratissant, par le biais des gardes-côtes de la façade maritime de l’Ouest, la mer. La dernière opération menée en fin de semaine a abouti à l’interception de 35 candidats à l’eldorado incertain. Ils étaient à bord des embarcations de fabrication traditionnelle. Et ce n’est pas tout. À deux miles nautiques au nord-est de la plage de Béni Saf, dans le département de Aïn Témouchent, sept autres candidats ont été sauvés de la mort certaine après que leur embarcation a chaviré. C’est une véritable course-poursuite qui est menée par les gardes-côtes d’Oran tout au long des côtes maritimes de l’Ouest en contrecarrant un tel phénomène. Dans plusieurs opérations récentes, 12 embarcations, avec à leur bord des candidats à l’émigration clandestine, ont pris le départ à partir de différentes plages, en l’occurrence Arzew, Canastel et Cap Falcon. Les arrestations concernent 139 personnes, parmi elles deux femmes, huit mineurs, dont le plus jeune est âgé de 6 ans ainsi que des étrangers. Plus que jamais, les départs de harraga sont organisés, mais d’un autre côté, la vigilance des gardes-côtes est, quant à elle, doublement assurée, sachant que c’est une période d’accalmie de la météo très prisée par les passeurs de harraga. Autrement dit, la mer est plate ces derniers jours. Tout récemment, les dernières opérations distinctes menées par les unités du groupement territorial des gardes-côtes d’Oran ayant mis en échec, en fin de semaine, la tentative de 116 harraga ayant pris le large des côtes oranaises, après plusieurs tentatives d’émigration clandestine. Les gardes-côtes d’Oran, en patrouille en mer, ont, lors de cinq opérations distinctes qu’ils ont menées au nord de cap Falcon, à partir d’Oran et de cap Aiguille, dans la région de Kristel, intercepté 116 candidats à l’émigration clandestine, dont cinq mineurs et une femme, qui ont tenté de rejoindre les côtes espagnoles. Trois groupes de harraga ont été interceptés par les gardes-côtes au nord de cap Falcon et deux autres respectivement au nord du port d’Oran et de cap Aiguille. Les mis en cause ont été remis aux services de la Gendarmerie nationale, après les formalités d’usage. Véritable phénomène de société qui continue à prendre des allures phénoménales, malgré toutes les dispositions prises pour le contrecarrer, à commencer par l’arrestation de ses pourvoyeurs de la mort faisant miroiter la meilleure traversée, les passeurs.

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