{{ temperature }}° C / {{ description }}

Cité introuvable.

Parc d’attractions de Bouira

À quand sa réouverture?

Les gens qui se rendent à Errich cherchent un contact avec la nature, ils sont en quête de fraîcheur et d’air pur.

Alors que Bouira souffre le martyre du manque d'espace de repos aux familles, un lieu qui par le passé, faisait la fierté du chef-lieu de la wilaya avec un parc d'attractions moderne, des espaces verts de repos, est fermé à longueur d'année. L'espace c'est l'actuel siège de la direction du PND (Parc national du Djurdjura). Cet espace, bien communal, a été attribué à cet organisme public pendant la période du terrorisme et cela eu égard au danger encouru à Tikjda. Depuis et à ce jour, cette direction continue à gérer le parc depuis Bouira. En y entrant, hier, à l'occasion d'une visite officielle en 2017, tout le monde avait remarqué les écriteaux invitant le public à respecter les lieux, à préserver la nature, les bancs installés ça et là. Est-ce que Monsieur le wali sait que cet espace est interdit au public depuis que la direction du parc du Djurdjura a été transférée en raison de l'insécurité qui prévalait à Tikjda? Le lieu donne l'impression d'un espace privé qui n'est visité et ouvert qu'en pareille circonstance.
Les citoyens de Bouira demandent la réouverture de ce lieu adapté aux familles. Il peut être source de revenus et faire nourrir des familles. Situé juste sur les bords de la forêt Errich, destination préférée des Bouiris en ces temps de canicule et lieu d'une activité sportive intense, ce parc s'il venait à rouvrir serait une source de finances pour l'APC et peut nourrir plusieurs familles en y relançant l‘activité commerciale et de loisirs. Il y a deux décennies, le site géré d'une main de Fer, par feu Boutraâ, était la destination nocturne et journalière des habitants de la ville de Bouira. De nos jours, même les manèges, du moins ce qui en reste, sont exposés aux caprices de Dame nature. La grande roue, la pieuvre, le manège des chevaux en bois pour les bambins... ne sont plus qu'un lointain souvenir. Maintenant que la quiétude a été retrouvée, n'est-il pas nécessaire de redomicilier cette direction du PND, censée être sur son lieu de travail et restituer le parc à la population. C'est le souhait de toute une population. Juste à côté, il y a la forêt Errich. En 2012 déjà, un projet d'aménagement pour un montant avoisinant les 120 millions DA avait été lancé. Un conflit a opposé l'entreprise réalisatrice et le maître de l'ouvrage, à savoir la Conservation des forêts. Les deux protagonistes s'accusaient mutuellement de vouloir bloquer le projet.
L'entreprise réclamait son dû et se plaignait d'être lésée et la Conservation des forêts, accusait de son côté, l'entreprise de surfacturation. Les concepteurs, à l'époque, avaient évoqué la réalisation d'un restaurant gastronomique, de pistes cyclables, d'un centre de sport équestre, d'un espace de détente pour enfants... Aujourd'hui, hormis quelques kiosques devenus des beuveries, quelques passages couverts de gravier, quelques bancs éparpillés sous les arbres, la forêt est toujours démunie de structures en mesure d'attirer les familles. Un ancien wali de Bouira, aujourd'hui en activité dans une autre wilaya, a eu des termes durs à l'égard du représentant de l'Ergr (organisme public chargé de la gestion de l'espace): «Qu'est-ce que vous avez accompli ici? Rien! Vous êtes là, à vous tourner les pouces. Ce problème prétexte du manque d'énergie est-ce que vous êtes venu m'en parler? Non. Est-ce que vous avez transmis des doléances en ce sens, également non. Vous êtes là les bras croisés. C'est inadmissible!». Ce qui devait être un grand centre de détente n'est en fait qu'un lieu banal.
«Très franchement c'est du gâchis.
À chaque fois que je viens ici, je suis consterné par autant de défaillances et de laisser-aller. Les citoyens n'ont aucun espace de loisir et de détente et vous êtes là, à me parler de raccordement électrique». La dégradation est plus manifeste à l'entrée de ce «poumon de la ville de Bouira». Plusieurs personnes sont venues s'installer pour y exercer moult activités commerciales. En plus des loueurs de chevaux, les loueurs de petits véhicules, les vendeurs de jus exposés au soleil... même le petit parc d'attractions doté de deux balançoires et de deux toboggans ne désemplit pas. Un terrain de football a été transformé en parc automobile. La forêt «Errich» qui a survécu aux multiples incendies criminels lors de la décennie noire, encourt un réel danger si dans l'immédiat des mesures pour la protéger ne sont pas prises. La construction de baraques au milieu de la forêt est une grave atteinte à la nature. Le grand projet n'est d'aucun impact. Les gens qui se rendent à Errich cherchent un contact avec la nature, ils sont en quête de fraîcheur et d'air pur. «Aucune activité commerciale ne doit être autorisée sur les lieux, aucune construction ne doit être permise, les lieux doivent rester vierges... conclut notre médecin qui pratique son jogging au milieu des arbres. La direction de la jeunesse de son côté est intervenue et a engazonné le terrain de football, mais sans l'alimenter en eau et en énergie électrique. La promesse de mettre en place des lignes de transport depuis et vers cette forêt n'est plus qu'un lointain souvenir. Actuellement et comme dit l'adage: «À défaut de merle, on se contente de grives», l'unique espace de repos et de divertissement reste le parc Dounia, plus connu sous le nom de «la Maison de l'environnement». Le parc en réalisation en face du stade Opow, de son côté connaît un retard dans sa réalisation. Là aussi des informations parlent de réserves émises par l'administration quant au respect du cahier des charges et la domiciliation sociale de sa direction. L'ancien wali de Bouira avait imposé la domiciliation à Bouira pour faire bénéficier la commune de la fiscalité. L'investisseur, lui, aurait voulu domicilier son registre à Ouled Moussa (Boumerdès), sa commune natale.

De Quoi j'me Mêle

Placeholder

Découvrez toutes les anciennes éditions de votre journal préféré

Les + Populaires

(*) Période 7 derniers jours