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Ah, la méconnaissance des lois !

Depuis le début des procès de Blida et Alger où deux ex-Premiers ministres, ministres et hommes d'affaires doivent rendre compte de ce qui leur est reproché, les citoyens non initiés au vocable du lexique judiciaire, racontent n'importe quoi. Ce qui est grave, c'est qu'actuellement, la justice n'en est qu'à la correctionnelle. Aucune affaire n'a été qualifiée criminelle pour parler de peine capitale, de perpétuité! Ce n'est pas la faute aux citoyens dont la plupart ne font aucune différence entre le délit et le crime! Concernant l'affaire dite des «700 kilogrammes de cocaïne», le procès est encore très loin. Ce n'est pas facile de réunir les faits avec des auteurs jusqu'à présent, inconnus de la justice. C'est un travail de longue haleine. Surtout que les résultats des commissions rogatoires ne sont pas encore revenus des pays par où a transité le bateau transportant la drogue. C'est lent, lourd et agaçant! Les débats de ce procès seront prenants car tout le monde sait à l'avance que les dealers sont invisibles et qu'il y a mille et une façons de semer les enquêteurs! Ces derniers ne valent que par la qualité des infos récoltées çà et là par des indics de qualité. Selon des personnes qui ont vu le «boucher» dans les procès de la correctionnelle, «ce type d'inculpé» ou d'accusé n'a pas l'envergure d'un membre d'un cartel, quel qu'il soit. Bof! Laissons la justice se décarcasser... Un autre point mérite d'être soulevé ici, car il s'agit de la crédibilité de la justice. C'est la condamnation au sursis: un inculpé, un prévenu ou un accusé condamné à une peine d'emprisonnement avec sursis ne veut pas dire qu'il s'en est sorti. Loin de là; il reste sous le coup d'un emprisonnement pendant cinq ans! Alors, attention!

De Quoi j'me Mêle

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