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Moustique tigre en Algérie

Aucune plainte n’a été enregistrée en 2019

Le moustique tigre a fait sa première apparition en Algérie en 2010 dans la wilaya de Tizi Ouzou.

Le phénomène du moustique tigre paru depuis un moment en Algérie, a manifestement connu un recul par rapport aux années écoulées. En effet, en 2019, aucune déclaration liée à cet insecte n’a été enregistrée au sein des établissements de santé. C’est ce qu’a indiqué, hier, à Alger, le docteur Djamel Fourar, directeur général de la prévention au ministère de la Santé, en marge d’une conférence de presse. « Nous n’avons pas enregistré cette année de déclarations émanant des établissements de santé suite aux piqûres du moustique tigre comme ce fut le cas en 2018 où nous avions reçu beaucoup de plaintes », a-t-il affirmé.
Il a rappelé que le moustique tigre a fait sa première apparition en Algérie en 2010 dans la wilaya de Tizi Ouzou avant de se propager dans d’autres wilayas comme Oran, Alger et Jijel.
Djamel Fourar a en outre indiqué qu’un «Plan national de lutte a été mis en place, de même qu’un dispositif de surveillance et de lutte contre les arboviroses transmises par ce moustique. » Il en appelle ainsi aux usagers, les priant d’utiliser de « manière rationnelle l’eau d’irrigation, dans la mesure où le moustique se développe dans les eaux stagnantes ». Il a fait savoir qu’une « instruction ministérielle a été adressée aux établissements de santé à travers le territoire national en vue de l’application du dispositif mis en place par le ministère ». De son côté, le représentant de l’Institut Pasteur Algérie (IPA), le docteur Kamel Benallal, a passé en revue les caractéristiques du moustique tigre, qui tient son nom des rayures entachant sa surface, précisant qu’il est actif de jour, à l’aube et au crépuscule, principalement à l’extérieur des habitations et qu’il est généralement confiné dans les villes côtières. « Il est également réputé pour être particulièrement agressif envers l’homme en ciblant ses membres inférieurs, alors que ses piqûres très allergisantes provoquent des œdèmes, des rougeurs et une inflammation », a-t-il précisé. Il a recommandé de désinfecter (en cas d’atteinte) la peau avec du savon, dans un premier temps, puis au moyen d’un antiseptique.
Rappelons que l’alerte maximale sur la prolifération du moustique tigre a été lancée l’année dernière, par le ministère de la Santé. Cela dit, les gîtes découverts dans différentes régions du pays, étaient d’une très faible densité. Des experts avaient indiqué dans ce sens, que la propagation de ce moustique constituait une menace sérieuse. Ces derniers ont encore souligné que bien que la situation soit loin d’être hors de contrôle, elle nécessite néanmoins qu’on lui accorde une « attention particulière ».
D’ailleurs, c’est à cette même période, que le ministère de la Santé avait entrepris la mise en place, en coordination avec l’Institut Pasteur d’Algérie (IPA), d’un système de surveillance afin de gérer toute prolifération du moustique tigre.
A chaque fois que les services sanitaires croyaient en avoir fini avec cet insecte, il réapparaissait de plus belle.
En 2016 par exemple, de nombreuses tentatives de démoustication avaient été opérées par Hurbal (l’établissement en charge de l’hygiène urbaine et de la protection de l’environnement dans la wilaya d’Alger). Mais cela a seulement contribué à faire disparaître ce spécimen pendant un petit laps de temps.

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