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Le débit Internet fixe minimum passe à 4 Mégabits

Bricolage ou début de solution?

Le ministre des P et T reconnaît que cette mesure est insuffisante. Il promet d’autres solutions, mais pour quand?

Une bonne nouvelle en perspective pour les internautes du pays. Algérie télécom a décidé d'augmenter le débit Internet fixe minimum. Il va passer de 2 à 4 Mégabits/ seconde (Mbps).
«Algérie télécom a entamé une opération de tests techniques préalables au basculement, qui permettra à près de 2 millions de ses clients, dotés d'une connexion de 2 Mbps, de monter à 4 Mbps», a annoncé, jeudi dernier, l'opérateur public, dans un communiqué. Ce qui veut dire que les clients qui ont pour le moment, un débit de 2 Mégabits/seconde passeront à 4 Mbps. Le 2 Mbps n'existera plus dans les offres de AT. C'est la même opération qui avait eu lieu, il y a quelques années, avec le passage du débit minimum de 2 à 4 Mégabits /seconde, ce qui devrait, en principe, améliorer la qualité de la connexion. Mais il semblerait qu'il ne faille pas s'attendre à une «révolution». Le ministre de la Poste et des Télécommunications Mptic), Brahim Boumzar, avoue lui-même que cette mesure reste insuffisante. «L'Algérie s'est engagée à améliorer davantage la connexion Internet et a décidé d'augmenter le débit minimum de 2 à 4 Mbps, pour près de 2 millions de foyers, mais ce débit (4 Mbps) reste insuffisant», a expliqué le ministre. Néanmoins, il promet que d'autres solutions vont être apportées prochainement. «Cette augmentation du débit minimum n'est qu'un début et nous allons passer à des débits supérieurs», s'est-il engagé. Quelles seront ces nouvelles décisions? Le ministre n'en dit pas plus. Néanmoins, certains spécialistes se posent déjà quelques questions concernant ces nouveaux débits. Apporteront-ils réellement un changement dans la qualité de la connexion? Le ministre a rassuré que les tests techniques effectués, ces derniers jours, sur le territoire national, sont concluants. Néanmoins, force est de constater que le débit actuel de 2 Mbps n'apporte pas les performances voulues. Les «speeds teste» qu'effectuent régulièrement les internautes montrent des valeurs «indécentes» pour un pays comme l'Algérie. Les infrastructures d'Algérie télécom sont pointés du doigt.
Le ministre avait, d'ailleurs, il y a quelques semaines, révélé que les infrastructures actuelles ne permettent pas d'offrir aux citoyens la qualité de l'Internet à laquelle ils aspirent. Il avait, dans ce sens, appelé à accélérer leur modernisation. «Il est important d'accélérer cette cadence, afin de répondre, au mieux, aux demandes légitimes des citoyens d'améliorer la connexion Internet pour la rendre plus stable et avoir des débits plus importants», a souligné Boumzar, le mois dernier. Un «diagnostic» logique qui montre une volonté de moderniser ces infrastructures. Néanmoins, ce ne sont pas les seuls «freins» de l'amélioration de la qualité de l'Internet. De plus, le timing pose problème. Un calendrier précis n'a pas été annoncé. Les Algériens ont, depuis des années, été baladés par de fausses promesses, en ce qui concerne ce dossier devenu vital pour eux et l'économie du pays. Sommes-nous donc face à de vraies solutions où est-ce encore une fois du bricolage? Le fait que le président de la République ait pris à bras-le-corps ce dossier, demeure encourageant. L'espoir d'un accès aisé à la vidéo haute définition et autres contenus à valeur ajoutée est donc permis...

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