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Après avoir mis la drogue en «pénurie»

Cap sur la criminalité urbaine!

Les délinquants sont dans la ligne de mire des autorités. La réponse de l’Etat va être forte et terrible…

Les petits voyous n'ont qu'à bien se tenir, ce sera désormais tolérance zéro! En effet, selon certaines sources, les hautes autorités du pays ont déclaré la guerre à la criminalité urbaine. Il faut dire que ces derniers temps, il a été constaté une recrudescence de ce type de criminalité, notamment avec des guerres de gangs dans certains quartiers sensibles du pays. Couteaux, épées et autres types d'armes sont devenus le quotidien des habitants de ces quartiers. Les délinquants profitent de la situation épidémiologique actuelle du pays pour se redéployer. Certains tentent même de dicter leurs lois en créant leurs «brigades» sous-couvert du respect de la morale. «C'est intenable. Ils profitent du fait que les services de sécurité soient occupés dans la lutte contre le coronavirus pour prendre du terrain», dénonce Samir, habitant dans la banlieue Ouest d'Alger. Néanmoins, l'assassinat du jeune Karim pour un téléphone portable, la semaine dernière à Oran, a été la ligne rouge qu'il ne fallait pas dépasser. L'émoi qu'a provoqué ce terrible meurtre a fait sonner la fin de la récréation. Ces petites vermines sont désormais dans la ligne de mire des services de sécurité. Ils auraient été instruits d'être sans pitié avec les auteurs de ce type de crimes et délits. «La réponse de l'Etat sera forte et terrible», nous fait savoir une source sécuritaire. D'ailleurs, les citoyens ont pu remarquer, ces derniers jours, un fort déploiement des forces de la police et de la gendarmerie dans les quartiers et routes du pays. Toute personne suspecte est systématiquement contrôlée et passé au peigne fin. Des traquenards et des descentes des services de sécurité ont même été signalés, particulièrement dans la capitale. Des agents en civil sont déployés dans les sites dit sensibles afin de repérer tout mouvement suspect. Plusieurs arrestations ont eu lieu, ces derniers jours. «Mais cela n'est rien comparé à ce qui va venir...», avertit la même source qui compare cela à ce qui est en train d'être fait dans la lutte contre la drogue qui est désormais un poison presque introuvable dans le pays. Profitant de la fermeture des frontières et du couvre-feu dicté par le Covid-19, les autorités ont «asséché» les trafiquants de drogue faisant tomber au même moment plusieurs gros barons. Mieux, policiers, gendarmes et soldats de l'Armée nationale populaire (ANP) ont multiplié les grosses saisies de drogues. Des opérations coups de poing qui sont en train de donner le coup de grâce aux trafiquants, «cueillis» les uns après les autres. Ceux qui ne se sont pas encore fait arrêter, se battent entre eux pour récupérer l'argent qui reste ou le peu de marchandise qui peut encore exister. «Il n'y a ni cannabis ni psychotropes», assure Salim, un consommateur avéré de ce type de drogues. «Rares sont ceux qui proposent de la marchandise, mais elle est de mauvaise qualité et très chère», ajoute-t-il avec beaucoup d'amertume. «Les prix ont triplé, pour ne pas dire quadruplé. Ce qui coûtait 500 DA est vendu à 2500 ou 3000 DA», souligne pour sa part, Fares, un consommateur occasionnel. Il avertit sur les dangers du peu de drogue qui est vendue actuellement sur le marché. «Attention, elle peut être mortelle. Elle est mélangée à divers produits dangereux qui peuvent vous coûter la vie», poursuit-il en appelant les jeunes consommateurs à profiter de cette occasion pour arrêter ce poison qui les tue à petit feu.

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