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Dégradé, absent, mais... rémunéré

C’est fou qu’un cadre puni, mis au « piquet » par la tutelle, ne soit pas suivi dans son quotidien et donc, continue, malgré la loi, à percevoir son traitement ! Sur quels critères s’est – on basé pour qu’un monsieur à l’attitude dégradante, soit dégradé de son poste et payé ? Au mois de juin dernier, une jeune doctoresse du célèbre hôpital psychiatrique apprenait, avec une joie immense et incommensurable, le départ attendu depuis au moins une année du « dictateur » et néanmoins directeur de l’établissement hospitalier, avec la juste sanction de la dégradation au poste de simple secrétaire d’administration, du désormais ex-directeur de l’établissement hospitalier et bourreau du médecin qui a frôlé une inévitable et fatidique dépression nerveuse. Pourquoi spécialement ce médecin et pas une autre employée ? Simple ! Cette jeune et courageuse fille a osé dire non aux multiples assauts et harcèlements émanant de ce dangereux directeur qui n’avait même pas le niveau requis pour mener ces hommes et femmes vers l’avancement dans l’application dans le traitement des malades ! La nouvelle du dégommage de ce triste sire a réjoui plus d’un, car tout pistonné qu’il était, il a même donné du fil à retordre à l’administration centrale. Mais quand le ministre de la Santé a eu vent de l’affaire, l’ex-directeur de l’hôpital psychiatrique, qu’il connaît très bien, du fait qu’il était, avant le 22 février 2019, le directeur de la santé de la wilaya d’Alger, le geste premier des responsables du secteur fut de l’envoyer paître ailleurs ! C’est dire que l’opération était du gâteau ! Or, depuis pratiquement six mois, le monsieur est à la maison, touchant l’intégralité de son salaire, au chaud, en train de se venger de ceux et celles qui ont témoigné contre lui. A moins d’avoir un « parapluie », comment s’arrange ce monsieur pour rester à l’abri de sérieux ennuis comme par exemple, de logiques retenues sur salaires, ou autres torsions des lois de la République, qui vit depuis neuf mois, sous l’ère du Hirak ! Ah, les slogans creux qui ont la peau dure ! Jusqu’à hier, les mouvements de mécontentement grondent et courent dans les allées et couloirs de l’hôpital, surtout que le sieur en question, serait poursuivi au tribunal d’El Harrach (cour d’Alger) pour une autre affaire grave ! Le domaine de la santé a d’autres chats à fouetter, que de, comme par exemple, courir derrière un piètre... coureur de jupons, en pantalons, SVP !

De Quoi j'me Mêle

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