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Désintérêt croissant pour les procès

Mercredi matin, avant que les magistrats n'entrent en salle d'audience, au tribunal de Sidi M'hamed-Alger, il y avait plus d'avocats que de curieux, comme il y a de cela, quelques 6 mois, quand les gens haussaient les épaules, convaincus qu'ils étaient que tout ce cirque n'était que du cinéma, surtout que la veille devant des téléspectateurs ébahis, Belgacem Zeghmati, le frais ministre de la Justice, garde des Sceaux, martelait sans ciller des yeux, «que le peuple algérien allait enfin savoir de quoi était capable le juge algérien, de quoi est capable le juge d'instruction algérien, de quoi était capable le représentant du ministère public algérien!» La suite des événements avec des verdicts allant en droite ligne avec la loi «du 20 février 2006 sur la prévention et la lutte contre la corruption», allaient donner raison au ministre dont l'action n'allait pas s'arrêter en si bon chemin. Mais, au fur et à mesure que l'on entendait les inculpés qui étaient condamnés définitivement, l'intérêt et la curiosité du début tombaient. Rendez-vous est pris pour d'autres séances correctionnelles en attendant l'arrivée d'autres lois plus aiguisées que celles de 2006! Entre-temps, d'autres accusés sont sur les pupitres des magistrats instructeurs...

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