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La pause, en attendant la suite

Le bruit des procès de la fin 2020, est en train de baisser pour laisser place à une pause de fin d'année marquée par des procès en correctionnelle, de personnalités impliquées dans de graves dérives de corruption, d'abus de pouvoir, d'octroi d'indus avantages de l'ancien régime, i-e, du président déchu, et de son entourage. Evidemment, la justice, si honnie et dég... par l'écrasante majorité de notre peuple, a été appelée pour jouer enfin son rôle, de maniement du glaive et au besoin, de couperet acéré, qu'elle n'aurait jamais dû perdre en presque cinquante-huit ans d'indépendance! Et là, les magistrats, enfin libérés des «menottes» des instructions et autres interventionnisme (et ces termes qui donnent froid dans le dos, ont été lâchés durant les premières heures du ‘'Hirak-authentique''), via de fracassantes et criardes déclarations en clair et souvent en direct, s'en donnèrent à coeur joie à l'application de la loi, simplement. Certes, certaines personnes n'y croyaient pas. Cette forme d'incrédulité, a eu lieu au début des audiences, allant même jusqu'à jurer par tous les saints du pays et même ceux des pays voisins, que ce n'était là, que des scénarios montés par le «pouvoir» pour endormir ce peuple qu'on disait réveillé un certain 22 février 2019!
Les premières audiences qui se tinrent au Palais de justice de la rue Abane-Ramdane d'Alger-Centre, furent suivies par des dizaines de personnes qu'on dirait investies d'un mandat populaire, pour vérifier si les inculpés venaient réellement du pénitencier des «Quatre Ha» d'El Harrach-Alger! On suivait même les convois à leur sortie du pénitencier jusqu'à la rue de la Liberté d'Alger-Centre. Au retour, ils voulaient suivre le convoi policier jusqu'à la prison d'El Harrach. Il y a même des malins qui ont sorti de leur gibecière le fait que les détenus rentraient chez eux, le soir, une fois que tout ce beau monde se soit allongé, par un tunnel existant dans les soubassements du tribunal de Sidi M'hamed - Alger.
L'imagination de ces gens incrédules leur faisait croire que tout ce que vivait pendant la journée, la population du Grand-Alger, n'était, en vérité qu'un ensemble de tours de passe-passe, du «pouvoir» afin de tenir en respect les manifestants contre le régime en place et les contestataires du moment!

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