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Béjaïa

La vie reprend dans un environnement dégradé

L’activité économique, commerciale et administrative a repris, hier, à Béjaïa dans un environnement suffisamment dégradé par les détritus liés au rituel du sacrifice de l’Aïd.

La vie a repris de plus belle, hier, à Béjaïa. L’activité n’est certes pas celle qu’on lui connaissait, mais la ville s’est animée avec l’ouverture des administrations et des commerces, dont les étals sont quasiment vides. C’est le cas des commerçants de fruits et légumes qui semblent avoir épuisé tous leurs stock. «Nous ouvrons aujourd’hui par principe, sinon nous n’avons pas grand-chose à proposer à nos clients», nous répondait hier un marchand de fruits et légumes. Près de lui un boucher était en pleine activité. Depuis la veille il n’a pas arrêté de recevoir des carcasses de mouton à découper. «Nous découpons les carcasses de moutons des citoyens qui ne savent pas le faire. Depuis le deuxième jour de l’Aïd, nous sous sommes reconvertis en découpeurs de carcasses et nous ne vendons pratiquement pas de viande», explique-t-il
L’activité est réduite tout comme la circulation dans la rue que les Béjaouis retrouvent plus spacieuse, mais certainement pas pour longtemps. Les touristes sont attendus pour ce week-end. Rachid, un professionnel de la location des hébergements, prend le temps de savourer un repos mérité. «Demain, des clients arriveront de partout», dit-il précisant que «ses six bungalows sont déjà loués». Les touristes sont donc attendus. Ils découvriront un environnement dégradé. Le sujet est largement abordé dans les discussions entre habitants. Dans une ville qui n’a jamais pu assurer une collecte correcte de ses ordures, l’inquiétude est toute légitime. Que ce soit sur les lieux publics ou sur les réseaux sociaux, l’heure était hier à l’inquiétude et à la sensibilisation. Jetés inconsciemment par les habitants qui ont respecté le rite du sacrifice, les déchets de l’Aïd el Adha ont accentué la dégradation de l’environnement et les services de la collecte communale qui déjà en temps normal n’arrivent pas à collecter les déchets ménagers dans leur totalité, se voient débordés par l’ampleur des déchets de toutes sortes jonchant l’espace public. Les citoyens n’ont pas respecté les horaires de passage, mais aussi le geste de séparer les ordures ordinaires de celles découlant du sacrifice du mouton. Conséquemment, de nombreux déchets , notamment les peaux de moutons, des abats et autres polluent les quartiers et ruelles de la ville .
A l’incivilité des citoyens s’ajoute la défaillance des autorités publiques pour faire de Béjaïa un dépotoir à ciel ouvert qui nécessitera beaucoup de temps quant au retour à la normalité... Des niches à ordures sont partout et dégagent des odeurs nauséabondes à longueur de journée.

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