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Plusieurs marchés de fruits et légumes fermés dans la capitale

Les Algérois dans le désarroi!

Leur fermeture est une décision prise par la wilaya, suite au non-respect par les commerçants des mesures de prévention contre le nouveau coronavirus.

Devant la hausse continue des cas de contamination au Covid-19, les fermetures de marchés à Alger, lieux propices à la propagation du Covid-19, sont quasiquotidiennes. La wilaya a, en effet, annoncé, dimanche dernier, la fermeture de pas moins de 376 commerces dans la circonscription de Bab el Oued pour non-respect des mesures de prévention, ainsi que, à titre préventif, le grand marché populaire Saïd-Touati sis dans le même quartier. Sa fermeture a fait allonger la liste des marchés fermés à Alger.
De nombreux autres marchés populaires ont été fermés depuis le début de la pandémie de Covid-19. les marchés de Birkhadem, le grand marché Ferhat Boussad (ex-Meissonnier), sis dans la commune de Sidi M'hamed, celui de Zoudj Ayoun dans la commune de la Casbah, et le marché communal Miloudi Bernis à Kouba ainsi que le marché de Boumati à El Harrach.
Leur fermeture est une décision prise par la commission de contrôle et de répression relevant de la wilaya, suite au non-respect par les commerçants des mesures de prévention contre le nouveau coronavirus et l'inconscience de certains d'entre eux, selon le communiqué de la wilaya.
Cette décision «est obligatoire» et «irrévocable» pour les services de la wilaya d'Alger. Aux yeux des acheteurs, les marchés précités sont les plus prisés des ménages de l'Algérois en raison des prix concurrentiels qui y sont pratiqués, tout au long de l'année.
Avec la fermeture par arrêté de wilaya des marchés pour prévenir la propagation du nouveau coronavirus, beaucoup de citoyens disent en effet être dans l'expectative à quelques jours de la fête de l'Aïd el Adha.
La fermeture des souks précités a aussi fait «rallonger» les distances parcourues par les ménages en quête de faire le plein de leurs couffins.
Un vrai parcours du combattant que doivent faire ces derniers, du fait que ceux-ci seront fermés durant les deux jours de l'Aïd. Les Algérois se disent ainsi, pris entre le marteau «des commerçants de fruits et légumes de luxe» et l'enclume «des vendeurs informels». Ces derniers profitent de l'occasion pour écouler leurs marchandises... avec plus de bénéfices.
Certains citoyens rencontrés sur place lors d'une virée effectuée, au niveau des communes de Kouba et Birkhadem, qui depuis la fermeture des deux marchés de fruits et légumes se retrouvent dans l'obligation de payer plus en raison de la cherté des produits frais qu'on leur impose. «C'est bien de casser les chaînes de contaminations par la fermeture des espaces qui représentent des lieux propices à la propagation du Covid-19. Mais on doit trouver une solution. On ne peut pas laisser toute une ville sans marché. Le peu de magasins qui existent au niveau du quartier, notamment ceux implantés à Ben Omar, proposent des marchandises à des prix élevés. Nous sommes obligés d'acheter!», disent les Koubéens. Même son de cloche chez les habitants de Birkhadem qui crient leur désarroi face à cette «véritable saignée.» La fermeture des souks précités, a induit la prolifération du commerce informel, avec toutes les conséquences que subissent les citoyens sur le plan de l'hygiène et du désordre... et des prix qui sont également hors de portée. Les camionnettes de fruits et légumes poussent comme des champignons. Ces marchands fixent les prix à leur guise. Face à cet état de fait, les plaignants exhortent le wali à trouver une solution pour mettre fin à ce «cauchemar» qui ne fait que commencer...

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