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Béjaïa

Les protestations se suivent et se ressemblent

Aux insuffisances, qui minent le quotidien des citoyens, s’ajoute cette recrudescence de manifestations et de grèves.

Hier encore, il était impossible de se rendre à Alger par la pénétrante par ses propres moyens, quant à prendre un bus de transport public de voyageurs, il ne faut même pas oser l'espérer, car les exploitants des différentes dessertes interurbaines ont observé une journée de protestation des transporteurs de voyageurs interurbains.
Les étudiants, les travailleurs ainsi que les usagers en général sont restés bloqués chez eux, sans parvenir à rejoindre leurs destinations. Les plus malins ont rejoint la ville de Béjaïa le samedi en ayant eu vent de la protestation des transporteurs, qui fait suite à la grève spontanée initiée jeudi dernier.
Les transporteurs de voyageurs interurbains de la wilaya de Béjaïa, sont, en effet, revenus, hier, à la charge en observant un arrêt de travail d'une journée en signe de protestation contre ce qu'ils considèrent comme « l'acharnement de la direction du transport de la wilaya à l'encontre des transporteurs qui ne respectent pas le protocole sanitaire arrêté contre la propagation du Covid-19», selon le représentant syndical Abdelkader Boucherit, qui espère rencontrer les autorités de wilaya pour trouver une issue favorable à ce conflit dans l'intérêt de toutes les parties.
Le directeur du transport de la wilaya de Béjaïa, Mechri, a pour sa part expliqué que «les mesures prises jeudi dernier, contre certains transporteurs ne sont que préventives face à la recrudescence des cas de contaminations au Covid-19 constatés» ces derniers jours». Après un jeudi noir, les voyageurs ont eu à subir une autre journée de protestation assez pénalisante en ce début de semaine. Le recours au système «D» était rendu obligatoire sachant que certains, en majorité des travailleurs, encouraient le risque de perdre leurs emplois. «Je suis venu en taxi pour rejoindre mon poste de travail. Mon employeur ne veut plus comprendre mes absences. Comme je suis déjà à mon troisième avertissement, je n'avais donc pour choix que de mettre la main à la poche», explique ce travailleur d'une usine agroalimentaire du chef-lieu de la wilaya. Comme lui, ils étaient sans doute nombreux à recourir à d'autres moyens de locomotion, qui ne sont pas à leur portée financièrement.

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