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Maître Djellad,en roue libre

Maître Farida Djellad-Siad est un sacré conseil qui a depuis belle lurette appris à travailler selon un canevas qui lui sied à merveille, malgré les mille et une embûches. On a même parlé, en 2016 de sa radiation du barreau, en vain, car en 2020, elle est toujours là! Cela va dépasser les 27 ans que cette bonne mère de famille fait son ménage dès l'aube. «Ça ne me prend jamais beaucoup de temps, car à ce moment-là, tout le monde dort encore et donc, j'ai tout le temps nécessaire pour m'adonner à cette tâche routinière. J'ajoute sans complexe que je ne ramène aucunement les dossiers des clients à la maison. Ils sont constamment au bureau qui se trouve à proximité du home», note-t-elle avec un sourire qui en dit long sur sa manière de gérer son quotidien. Le matin très tôt, elle est prête à envoyer ses quatre enfants vers le savoir et s'apprête à rejoindre la juridiction du jour où son client va passer. Une fois au tribunal ou à la cour, elle s'installe sagement au milieu de ses confrères, en attendant le lancement de l'audience. Et, quand son tour arrive, elle se lève d'une manière austère et fait son boulot, le coeur serré, mais la foi et en la réussite certaines! Ses interventions sont généralement brèves sauf quand il faut démontrer au tribunal ou à la cour, le bien-fondé de ses assurances. Et là, mes amis, on est pris dans l'élan de ses démonstrations. Des démonstrations puisées dans le dossier ou en pleine inspiration lors des remarques ou des... ratés du parquetier. Cette remarque vient du fait que les jeunes procureurs, que les habitués des audiences appellent affectueusement «Facebook», sont prompts à s'opposer à la demande des détenus- via leurs avocats- de l'octroi de la liberté provisoire! Alors là, maître Djellad perd de sa superbe, mais jamais son entêtement à vouloir gagner la partie. Le temps de la diffamation passé, elle se réjouit de la relaxe obtenue devant le conseil de discipline du bâtonnat d'Alger, effaçant ainsi le déshonneur qui l'aurait alors marqué en 2016!

De Quoi j'me Mêle

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