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Plusieurs corps découverts ces derniers jours

Morts mystérieuses à Oran

Pour tirer au clair ces trépas, les enquêteurs, eux, ont ouvert de larges investigations.

Plusieurs corps sans vie ont été découverts en ce début de semaine et ce, un peu partout dans plusieurs localités composant le territoire de la wilaya d'Oran, très précisément dans les communes d'Es Senia, Aïn Türck, Boufatis et Cheteibo, haï Nedjma actuellement. Samedi matin, l'alerte donnée à partir de Haï Khaled dans le quartier Es Senia douar après que le cadavre d'un homme âgé de 55 ans a été découvert. Dans la même journée, un autre corps sans vie d'un autre homme âgé de
68 ans a été découvert dans son domicile situé à Haï Akid Abbès dans la ville côtière de Aïn Türck, à l'ouest d'Oran. À
13h 15 mn, un autre corps inerte d'un homme âgé de
61 ans a été découvert dans la résidence de ce dernier sise dans la cité des 250 logements dans la commune d'El Mohgeun, à l'est de la wilaya d'Oran. À Haï Nedjma, dans la commune de Sidi Chahmi, les sapeurs-pompiers ont, aux environs de 16h, découvert une autre dépouille d'un homme dans la chaussée de cette bourgade. Trois jours auparavant, un homme âgé de 54 ans a perdu la vie dans une ferme à Tafraoui. À Kara II, quartier rattaché à la commune d'Es Senia, les sapeurs-pompiers et les enquêteurs, alertés, se sont dépêchés dans une boulangerie ou l'on a découvert le cadavre inerte d'un homme âgé de 45 ans, ce dernier n'a pas été identifié. À la fin du mois passé, les enquêteurs et les pompiers sont intervenus pour procéder aux premières constatations avant de transférer un autre cadavre sans vie, découvert à Eckmühl, à quelques encablures du centre-ville d'Oran. Les premiers éléments de l'enquête relèvent le dénominateur commun de toutes les dépouilles faisant tout de même l'objet des enquêtes, ces dernières ne portaient aucun signe de violence ni d'agression.
Après les premières constatations opérées sur place, les sapeurs-pompiers ont transféré les dépouilles vers les services de la morgue des structures sanitaires les plus proches tandis que les enquêteurs, eux, ont ouvert des enquêtes devant tirer au clair ces décès.
Pour diverses raisons de santé ou autres, la mortalité dans le milieu urbain est donc en hausse permanente. Les enquêteurs axent leurs investigations en favorisant très souvent les pistes liées à la criminalité, les scientifiques prennent cette hausse dans l'angle lié aux problèmes de santé, notamment lorsque les empreintes criminelles sont écartées. En d'autres termes, le décédé n'a pas fait l'objet d'un acte de violence. Des médecins, prenant en compte les observations relevées par les enquêteurs sur les lieux du trépas, optent généralement pour des preuves scientifiques appuyant les problèmes de santé comme les crises respiratoires, les arrêts cardiaques, les hémorragies cérébrales, ces facteurs ne laissent aucun répit aux victimes qu'ils attaquent.
C'est du moins ce que révèlent plusieurs médecins légistes en paraphant leurs rapports d'autopsie, ces derniers font état des décès des «suites de malaises de santé». Les enquêteurs, eux, s'intéressent à la situation sociale et socioprofessionnelle de ces personnes décédées et dont les cadavres sont très souvent retrouvés dans la route, dans leurs lieux de résidence ou de travail, etc.
Sans le dire explicitement, ils (les enquêteurs) lèvent toutes les équivoques en faisant état dans leurs rapports que «la mort subite frappe notamment les couches sociales défavorisées, sérieusement secouées par la crise multidimensionnelle».

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