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Ouf! un mouvement exécuté à temps

L'important mouvement partiel des chefs de cours, annoncé jeudi soir, ne peut poser en aucun cas des interrogations. D'abord, il a eu lieu dans les normes requises par la tradition qui veut qu'à chaque mois d'août, un mouvement touchant la magistrature ait lieu, car ce mois creux permet à tous les magistrats touchés par les déménagements de le faire en toute tranquillité. Ces mouvements ne peuvent pas étonner car un magistrat nommé à Sétif, peut s'épanouir aussi bien à Adrar ou dans les deux cas, il veille à la bonne marche de la justice. Par ailleurs, ce mouvement a été réalisé, sans aucun doute, par le Conseil supérieur de la magistrature, organe suprême de la magistrature qui a trop longtemps souffert de la dictature des nominations, désignations et autres interventionnismes rebutants! Alors si nous suivons cette petite analyse, fini donc les bras longs et placements intempestifs de magistrats bénéficiant de promotions imméritées, faussant ainsi l'équilibre de l'équation, mettant en cause des magistrats brouillons et les autres brillants, mais marginalisés! Nous avons soulevé, il y a de cela, des années le cas d'un excellent magistrat acculé de faire de la marche normale vers le succès, une marche soeur de celle de l'écrevisse. Nommé d'abord au siège du ministère de la Justice, vu les bonnes dispositions qu'il possédait, il fut alors éjecté de l'administration centrale vers le tribunal de Bab El Oued (cour d'Alger), pour ensuite descendre sur la ville des Roses, qu'il quittera une année plus tard, pour la lointaine Berrouaghia (cour de Médéa), qu'il laissera derrière lui pour s'installer à Laghouat où il connaîtra des magistrats qui ont fait des plumes là-bas! Son collègue lui fit cette remarque: «À cette allure, on finira par te retrouver du côté de Tombouctou! On ne saura jamais par quel miracle, ce pauvre magistrat, dut revenir vers le nord du pays, en l'occurrence, Aïn Defla où il put enfin faire des aller retour, entre Alger et Aïn Defla pour mieux s'occuper de ses enfants scolarisés. Quelque temps après, il s'approcha davantage de sa famille en regagnant Tipasa où il ne s'éternisera pas là non plus puisqu'il ira à Boumerdès pour gagner l'immérité titre de «pestiféré touriste-judiciaire de la chancellerie»! Il avait fait sept cours en 10 ans! Il fallait le faire et surtout réussir le pari fou de laisser un autre magistrat, 17 ans dans le même poste, chez lui à la maison, très près de sa famille, sans jamais être inquiété! Cette anecdote a été mise en valeur pour dire l'importance du Conseil supérieur de la magistrature et son impact sur la carrière des magistrats et de la bonne santé de la justice! Amine!

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