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Pas de repos pour Zeghmati

En ce début de semaine, nous allons vous entretenir sur un magistrat qui est ressorti en 2019, des flots de son naufrage causé en 2015, par l'entourage du président démissionnaire qui n'a pas pu supporter que Chakib Khelil, ancien puissant ministre de l'Energie, fut malmené par la justice qu'elle n'avait même pas entendu, pour cause de refus de l'ex-patron de Sonatrach de se présenter devant le juge d'instruction sur de supposées malversations!
Quelques mois après, Belgacem Zeghmati, alors puissant et respecté procureur général d'Alger, fut purement et simplement limogé, le mardi 29 septembre 2015!
Le procureur général savait ce qui l'attendait, depuis le lancement du mandat d'arrêt international contre Chakib Khelil, accusa le coup sans broncher! Il ignorait, tout comme le peuple, que cette journée était probablement, celle de la naissance du béni et bienvenu Hirak. Ce magistrat au-dessus du lot, qui ne s'est pas reposé depuis son rappel à la tête du parquet général d'Alger, en juin dernier, après un repos forcé de près de 3 ans. Il fallait le faire et il l'a fait! Depuis son retour parmi les «robes noires», Zeghmati ne s'est point accordé une seule journée de repos, ni encore moins, de loisirs.
Le ministre s'attela, aussitôt, sans rancune, à confectionner de nouvelles lois pouvant être des rampes de lancement de bien-être pour les citoyens et des justiciables, et parmi elles, la loi punissant sévèrement les auteurs d'actes ignobles à l'encontre des blouses blanches, celles-là mêmes qui se sacrifient jour et nuit, en ayant souvent, complètement abandonné les leurs.
Entre- temps, le président a voulu d'une loi frappant durement les auteurs de coups et blessures à l'aide de couteaux et épées. Entre-temps, au tout début de son rappel, Zeghmati eut beaucoup de mal à rassurer certains élus du Syndicat national des magistrats quant aux vues claires de l'avenir des magistrats, du syndicat et de la difficile mise en place de l'indépendance de la justice qui ne s'arrête pas uniquement à des slogans creux, mais à des actions concrètes et surtout concertées. Parlant devant les élus du peuple, il a martelé, amer: «À cause d'une personne, on a chambardé des lois et creusé le fossé entre les gouvernants et les gouvernés, ne laissant aucune possibilité aux futurs dirigeants élus une large possibilité de manoeuvres salvatrices!» Mardi dernier, face à un parterre de magistrats de la cour d'Alger, et des autorités locales, il n'a pas manqué de fustiger les amateurs de rixes et autres batailles rangées, à l'aide d'épées et couteaux, entre bandes rivales; après avoir fermement rappelé que ce mouvement des chefs de cours était celui de la transparence, de la compétence et surtout de l'indépendance du juge qui se doit d'épouser la nouvelle vision des moyens à mettre en oeuvre en vue de faire correctement son boulot!

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