{{ temperature }}° C / {{ description }}

Cité introuvable.

Les travailleurs des débits de boissons alcoolisées crient leur ras-le-bol

Pourquoi cette restriction?

Les interrogations sont légitimes dans la mesure où cette activité est légale et qu’elle obéit aux normes du code du commerce et ses desiderata.

La crise sanitaire majeure de la pandémie de Covid-19 impose des restrictions énormes en matière d'activités économiques et commerciales. Mais cela n'a pas empêché que la vie retrouve ses droits et que le dynamisme social et commercial soit réhabilité graduellement. Donc, pour ainsi dire, la gestion de la pandémie pourrait être à la fois préventive, mais aussi dynamique en termes d'efficacité économique et de mobilité sociale multiforme.
Les commerces ont repris de plus belle, l'activité économique également dans tous les secteurs névralgiques, ce qui veut dire que la vie reprend sa vitalité sans pour autant perdre ou baisser la garde quant à la prudence et la vigilance face à la pandémie de coronavirus et ses conséquences mortifères. Mais il est judicieux de rappeler qu'une partie d'une activité commerciale est bloquée sans pour autant que les clarifications en la matière soient présentées. Il s'agit des débits de boissons alcoolisées dont la fermeture a duré longtemps alors que toutes les autres activités commerciales ont repris après avoir annoncé le déconfinement progressif et graduel. Est-ce que cette activité n'est pas mentionnée dans la nomenclature régentant le commerce national? Ou s'agit-il d'une démarche sélective en rapport avec la nature du produit et sa commercialisation?
Les interrogations sont légitimes dans la mesure où cette activité est légale et qu'elle obéit aux normes du code du commerce et ses desiderata. Des milliers de travailleurs dans ce secteur sont sans travail ni rentrée d'argent, les appels répétitifs aux pouvoirs publics pour juguler leur situation sont restés lettre morte.
Les commerçants responsables de débits de boissons alcoolisées et leurs travailleurs ont manifesté leur ras-le-bol à travers des rassemblements publics pour alerter l'opinion et les autorités de leur situation dramatique depuis la fermeture et la cessation de l'activité à cause de la pandémie de Covid-19.
Mais depuis 6 mois maintenant, les lignes n'ont pas bougé quant au règlement de ce problème épineux des travailleurs de ce secteur qui est vu d'une manière relevant du tabou tous azimuts.
Les archétypes de la société et les clichés ancrés dans l'imaginaire collectif ont frappé de plein fouet ce secteur qui est vu comme une activité en contradiction avec « les valeurs spirituelles» de la société. Cette approche a été tout le temps l'apanage des islamistes et des conservateurs qui s'attaquaient aux vendeurs de liqueurs et aux débits de boissons alcoolisées pour se faire une voie et une voix sur l'échiquier politique.
Cette démarche a été cultivée par les conservateurs de tous bords comme une manière de stigmatiser et pourfendre cette activité commerciale qui n'est autre qu'une activité comme toutes les autres activités reconnues par le code du commerce.
Il est injuste que toutes les activités trouvent leur voie vers le dénouement alors que seule cette activité de la commercialisation en bonne et due forme des boissons alcoolisées n'arrive pas à retrouver son chemin naturel, celui de sa relance progressive comme toutes les autres activités concernées par le déconfinement progressif et graduel.
Ce qui est sûr est le fait que cette activité est plus prolifique et juteuse en ce moment de coronavirus et les restrictions qui ont été imposées lors des premiers mois de confinement total qui a touché l'ensemble du pays. Le marché noir fait des ravages, les prix ont connu une hausse vertigineuse. Une nouvelle maffia s'est érigée en une caste qui régente ce marché à obole.
Il est temps que les pouvoirs publics prennent des mesures qui s'imposent dans la perspective d'alléger le fardeau pour ces travailleurs et leurs familles qui vivent de cette activité commerciale.
Il ne faut pas que cette activité soit la victime du deux poids, deux mesures, cela ne peut qu'exacerber la tension qui sera bénéfique pour ceux qui aiment pêcher en eaux troubles. Il ne faut surtout pas que cela soit assimilé à une espèce d'approche qui veut signifier que l'activité en elle-même est illicite. Ça serait une sorte d'interdiction qui s'inscrirait dans la case des atteintes aux libertés individuelles et le droit de tout un chacun de vivre librement et dans la tolérance sa vie. Advienne que pourra.

De Quoi j'me Mêle

Placeholder

Découvrez toutes les anciennes éditions de votre journal préféré

Les + Populaires

(*) Période 7 derniers jours