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Procès El Khalifa: le ratage? Au début de l'enquête!

Lorsque l'affaire El Khalifa a été débusquée en 2003, affolés, les responsables redoutaient un «génocide des frères du pouvoir». Donc, on confia d'abord les éléments de lancement de l'enquête préliminaire à la police judiciaire aguerrie aux coups fourrés, à telle enseigne que feu Mahamed Tahar Lamara, alors procureur général de Blida, donc, s'occupant de l'affaire au niveau de Chéraga, nous avait déclaré en aparté que les choses ne marchaient pas comme il le désirait.
Il était sûr que quelque chose ne tournait pas rond, «mais qu'importe, a - t - il déclaré sans se gêner, la justice ne craint personne, je dis bien personne, ni rien de plus que l'application de la loi!» Cette déclaration à l'époque, au seul quotidien L'Expression, fut prononcée une semaine avant la disparition subite du procureur général à la suite d'une hémorragie cérébrale, qui a débuté le dossier «El Khalifa» en lançant dans le bain le terrible, mais compétent juge d'instruction, Hamid Tahir et l'ombrageux travailleur sans relâche, Mohamed Abdelli, le procureur de Chéraga, qui relevait alors de la cour de Blida, mais que les mauvaises langues prétendaient que-tout Chéraga- était sous la coupe de la «cour des Pins», i-e des pontes du pouvoir! Alors que les vrais responsables de la scandaleuse affaire, se pavanaient dans de luxueux hôtels, on s'affairait à n'écouter que les «ides, loin des requins»! Les deux magistrats allaient se vider, car bossant jusqu'à des heures impossibles! Pire, nous n'avions pas pu suivre ces deux magistrats quotidiennement, tant il nous était impossible de le faire.
Le rythme de travail, était infernal, voire inhumain, sans compter les ragots accompagnés des inévitables: «On dit que... Il paraît que...Tel ministre est solidement soutenu... Tel responsable a refusé d'être entendu, tel autre a déchiré la convocation des gendarmes de Bab Edjedid (Alger), etc. De fil en aiguille, le juge d'instruction n'a finalement pas eu la liste des personnes qui ont bien voulu se présenter ou, pas couverts du tout! Et c'est ainsi que l'arrêt de renvoi ne contenait que les «sous-fifres» ignorant peut- être les vrais voleurs et détrousseurs d'El Khalifa. Nous avions couvert les deux premiers procès à Blida et c'était le même arrêt de renvoi, avec des verdicts légèrement différents. Le troisième procès n'a pas vu d'autres accusés, être convoqués devant la juge, toujours par la «faute» du premier arrêt de renvoi de 2004!
C'est pour cette raison que l'opinion publique ne comprend pas, lorsqu'elle évoque des responsables «ripoux», mis à l'index par la majorité des citoyens de telle localité, mais qui ne sont jamais entendus par la justice.
Et là, nous reparlons du fameux arrêt de renvoi qui guide le tribunal criminel! Voilà! C'est clair, net comme de l'eau de roche! N'évoquons plus les personnalités soupçonnées, qui ne sont jamais convoquées le jour du procès! Ne nous égarons plus, svp!
El Khalifa aura vécu et le fric tant désiré par le peuple est définitivement perdu, à jamais!

De Quoi j'me Mêle

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