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Le monoxyde de carbone sévit encore

Quatre morts en 24h

Comme chaque année en cette même période, il refait son apparition, menaçant de faucher sournoisement de nouvelles vies.

A peine la saison du grand froid installée, voilà que l’on commence déjà à compter les morts. à l’origine, le monoxyde de carbone, autrement appelé «le tueur silencieux» et à juste titre. Comme chaque année à la même période, il refait son apparition, menaçant de faucher sournoisement de nouvelles vies. Déjà quatre décès ont été enregistrés après inhalation de ce gaz. C’est ce dont fait état un communiqué de la Protection civile publié hier : «Les éléments de la Protection civile sont intervenus pour prodiguer des soins de première urgence à 45 personnes incommodées par le monoxyde de carbone, CO, émanant des appareils de chauffage et de chauffe-bains, dont 12 personnes à la wilaya de Naâma, sept à Bordj Bou Arréridj, huit à Djelfa, six à Sidi Bel Abbès, cinq à Alger, deux à Oum El Bouaghi, deux à Bouira, trois à Batna. Les victimes ont été prises en charge sur les lieux puis évacuées dans un état satisfaisant, vers les structures sanitaires, par contre, quatre personnes sont décédées, intoxiquées par le gaz, émanant des appareils de chauffage». Deux personnes à Sidi Bel Abbès, une personne à Médéa et une autre à Oum El Bouaghi. La situation interpelle ! Ce bilan alarmant a été établi en seulement 24 heures. Cela nous donne déjà un avant-goût de l’ampleur que ce phénomène risque de prendre dans les prochaines semaines, si les acteurs sociaux ne se penchent pas sérieusement sur le problème. La Protection civile a déjà donné le coup d’envoi de sa campagne de sensibilisation sur le danger des appareils de chauffage, si leur usage ne se fait pas correctement. On conviendra que l’inconscience ou même l’ignorance de nombre de nos concitoyens constituent une partie du problème, mais peut-on réellement croire que c’est l’unique source ? Pas vraiment vu que la faute incombe aussi à la commercialisation d’appareils à combustion et autres, souvent «défectueux» ou ne respectant pas les normes de fabrication. Sinon, comment expliquer que l’aggravation de cette situation coïncide justement avec l’arrivée, sur le marché, de dizaines de marques qui produisent des appareils de chauffage. Cette problématique a été soulevée depuis un bon moment maintenant. Mais le département concerné se contente tout simplement de parler de la prise d’une série de mesures pour endiguer le phénomène. Mesures dont on entend parler pratiquement chaque année sans que cela aboutisse à un résultat probant. Bien au contraire, le taux de mortalité à cause du monoxyde de carbone se fait de plus en plus croissant.

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