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Samia Bouachioune : jetée aux oubliettes ?

Lorsqu’elle était aux commandes de la section correctionnelle du tribunal de Bab El Oued (cour d’Alger), la grande, brave, sympathique et compétente magistrate Samia Bouachioune faisait, mine de rien, des jaloux, surtout dans le giron de la chancellerie d’où parvenaient des coups de fils suspects, donc à ne pas prendre. « Tu veux ou tu ne veux pas ?» semblaient lui rétorquer les bandits de grands chemins qui parasitaient le marché déjà difficile de la justice. Ce furent les innombrables crocs-en-jambe, qui lui barraient le chemin des promotions méritées, promotions accordées aux gauches, aux cancres, aux bras cassés, aux fainéants, à ceux qui disent oui à n’importe quelle occase ! Quand elle fut vidée à Bab El Oued, elle monta au Ruisseau avec le titre de conseillère. Là, elle travaillait avec des présidents de chambre qui ne lui arrivaient pas à l’orteil droit, sur le plan connaissance et maîtrise des procédures, par exemple. Un beau jour, dégoûtée, au bord du désespoir par tant d’indifférence, elle préféra jeter l’éponge et se retira par K.-O. technique alors que le match n’était même pas à la moitié du chemin. Dommage, Samia ! Dommage d’être partie si loin , laissant votre place aux imbéciles retardataires, absentéistes, malades de voir les grandes magistrates réussir, telles vos sœurs et collègues Fafa Sid Lakhdar – Benzerrouki , Mériem Cherfi, Karima Mégari-Bouchama, Fazia Gasseb, Sihem Béchiri, Nassima Oudainia, Fatma Zohra Laouch- Bezzi, Fatiha Brahimi, Mériem Derrar, Bahia Allalou-Tabi, Khadidja Bouamrane, Hedliz Maiche, Sihem Benmlouka, Malika Djabali, Farida Bouamrane-Abderrahim, et autres Selma Bédri, Nassima Saâda, Amal Benrekia et Karima Houssine. Messieurs-dames les décideurs du ministère de la Justice, il ne fallait pas laisser partir un tel bijou de la justice ! L’histoire retiendra le nom de Bouachioune comme une immense magistrate qui a préféré « rendre le tablier » que de résister face à une administration, d’il y a 15 ans, ingrate, minée par la stature de Bouachioune, ou des collègues de la même envergure, un nom à graver en lettres d’or sur le fronton de l’Ecole supérieure de la magistrature avec cette expression à huit mots :
«Descendue traitreusement par l’envie, la jalousie et les âneries !». Des mots qui ne doivent pas rôder du côté des magistrats, les vrais, pas ceux qui sont fabriqués en carton-pâte ! Pour l’histoire, rappelons que depuis l’indépendance, des dizaines de magistrats dignes de ce nom avaient claqué la porte de la magistrature, bien avant et après la sublime magistrate Samia Bouachioune, laquelle a dû jubiler avec l’avènement du Hirak. Dommage!

De Quoi j'me Mêle

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