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Oran

Un cadre juridique pour les îles Habibas et Plane

Le site abrite une importante faune et une flore faisant l’objet de recherches et d’études.

À l'instar des autres secteurs, l'environnement maritime, délaissé des années durant, sort de l'ombre pour qu'il soit à la fois protégé et rentable. La Stratégie nationale de gestion intégrée des zones côtières sera présentée devant le gouvernement pour approbation. Le ministère de l'Environnement est en phase avancée dans l'élaboration d'un Rapport national sur la situation environnementale et du sixième rapport sur la mise en oeuvre du Plan d'action axé essentiellement sur la biodiversité. Le nouvel instrument juridique met en relief la protection d'un important espace de biodiversité, représenté par les Iles Habibas, ce dernier est concerné par une série d'actions portant sur la valorisation et une protection de ce site qui a été abandonné et livré au squat. La nouvelle Stratégie et Plan d'action nationaux pour la biodiversité établie par le ministère aborde essentiellement l'élargissement du réseau des aires à protéger, la finalisation de l'étude et la classification des zones humides, la réalisation d'une étude cartographique des principaux milieux marins et d'un réseau de surveillance. Il s'agit, outre des îles Habibas, de Rechgoun et Plane dans la wilaya d'Oran. Cette nouvelle a été accueillie avec enthousiasme par les militants de la cause de l'écologie à l'image de l'Association écologique marine «Barbarous», ces derniers ont, pendant de longues années, déploré l'état auquel sont vouées ces petites îles et les agressions perpétrées à leur encontre. Localement, l'on affiche d'ores et déjà une ferme volonté quant à reprendre la situation en main en préservant ce site de toutes les formes d'attaques, d'autant plus qu'il abrite une importante faune et une flore faisant l'objet de recherches et d'études. Les îles Habibas forment un ensemble insulaire situé en Algérie, à l'ouest d'Oran, face à la plage de Madagh. Elles font partie du territoire de la commune d'Aïn El Karma. Elles sont classées comme réserve naturelle maritime par l'Unesco depuis 2003 et comme aire spécialement protégée. Le commandant Cousteau accosta avec son célèbre navire La Calypso aux îles Habibas en 1977. Il déclara que «celles-ci sont l'un des 100 derniers cailloux perdus de la Méditerranée». En 2008, les îles Habibas ont fait l'objet d'une visite d'un groupe de scientifiques de la Fondation de Nicolas Hulot à bord du voilier Fleur de Lampaul. Leur mission consistait à mettre en oeuvre le projet intitulé «La préservation et la promotion de la réserve des îles Habibas», entrant dans le cadre de la mission scientifique «Petites îles de Méditerranée 2008», confié au Commissariat algérien du littoral et son homologue français. Le projet est cofinancé par l'État algérien et le Fonds français pour l'environnement mondial qui a accordé une contribution de 13 millions d'euros. Un jumelage entre les îles d'Oran et celles de Marseille avait alors vu le jour. Situées à 9,8 kilomètres au large des côtes algériennes, les deux plus grandes îles sont entourées d'un grand nombre de petits rochers. La plus importante porte le nom de Touria. Cette dernière est longue de 1 200 mè-
tres et large de 160 à 600 mètres. Son sommet, situé au sud-sud-ouest de l'île est à 103 mètres au-dessus du niveau de la mer, et couronné d'un phare. Une petite anse sur la côte constitue un bon mouillage pour les petites embarcations. La deuxième île, plus petite, se situe au nord-est de la précédente. À l'ouest de l'île se trouve la crique de La Morte. En effet, la dépouille d'une femme espagnole fut découverte à cet endroit.

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