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Accusé de «diffamation» par Hannachi

2 Mois de prison ferme pour Mellal

L'actuel président de la JSK avait accusé son prédécesseur d'être derrière les incidents ayant émaillé la rencontre contre le CRB au stade du 1er-Novembre de Tizi Ouzou.

La guerre des tranchées ne semble pas connaître sa fin dans la maison JSK. Bien au contraire, elle ne fait que s'exacerber chaque jour un peu plus. Mardi dernier, c'était au président du club, Chérif Mellal, d'accuser un coup. Une plainte déposée par l'ancien président du club, Moh Chérif Hannachi, a été examinée par le juge près le tribunal de Tizi Ouzou. Le plaignant avait intenté une action en justice pour diffamation contre Mellal, qui l'accusait d'être derrière les incidents qui avaient émaillé la rencontre de la JSK contre le CRB au stade du 1er-Novembre de Tizi Ouzou. Mardi dernier, le juge a prononcé une peine de 2 mois de prison ferme contre Cherif Mellal pour les mêmes chefs d'inculpation, inclus dans l'action de Hannachi. Mellal avait, pour rappel, accusé l'ancien président d'être l'instigateur des incidents qui ont émaillé la même rencontre, qui a vu les Canaris perdre sur leur terrain. Des dizaines de supporters avaient envahi le terrain avec tous les risques liés à l'insécurité. La condamnation faisait suite aux propos de Mellal qui n'a pas jugé utile de joindre des preuves à ses accusations, qui lui valent cette peine ferme. En fait, la condamnation par le tribunal de Tizi Ouzou n'est qu'un petit épisode d'une longue guerre des tranchées entre Mellal et ses «détracteurs». À son arrivée à la tête du club kabyle, ce dernier avait promis de nettoyer les écuries, c'est-à-dire les arcanes du club. Il promettait une gestion sans zones d'ombre surtout du point de vue financier. C'est alors que les problèmes ont commencé. Le même président avait entamé une opération de nettoyage du personnel qui gravite autour de la direction et les comités de supporters. Une méthode qui ne semble guère arranger les affaires de quelques personnes qui, selon Mellal, tiraient profit de la situation. À rappeler, d'ailleurs, que les supporters étaient entièrement acquis à la cause de Mellal, qui traçait ainsi son périmètre. Un seul appel avait suffi pour que les milliers de supporters retrouvent les gradins après les avoir désertés depuis des années. Les Canaris fondaient de grands espoirs après les promesses du nouveau président tout en étant convaincus que ce dernier allait rencontrer des difficultés. Toutefois, après quelques mois, des failles commençaient à apparaître dans la méthode Mellal. Des actions qui ne figuraient pas dans son programme étalé à son arrivée. Au grand étonnement des supporters, ce dernier avait entamé une véritable purge non pas dans les personnes qui tournent autour de la direction mais des joueurs cadres qui avaient joué un grand rôle dans la sauvegarde de l'équipe d'une véritable relégation. Sous le slogan «Nul n'est indispensable», Cherif Mellal avait libéré des joueurs qu'il fallait à tout prix garder à l'instar de Benaldjia. Laissé vide, l'effectif des Canaris commençait à montrer des failles qui lui coûteront des défaites à l'intérieur. Les supporters constateront également que le projet annoncé initialement n'avançait guère. Ce qui a provoqué leur colère qui obligera Mellal à demander des excuses pour ces manquements. 

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