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Il appelle Madar-Holding à choisir entre lui et Amine Sbia

Allik menace de quitter le CRB

Ce qui relevait des affaires internes au CR Belouizdad est étalé, désormais, en public. Le directeur sportif, Saïd Allik, a vidé son sac, en tirant à boulets rouges sur le responsable de la communication, Amine Sbia. Entre les deux hommes, la guerre est déclenchée.

Commençons par la fin : « Si le responsable de la communication reste, c’est moi qui vais partir. » C’est ce qu’a déclaré Saïd Allik, de passage sur le plateau d’une chaîne de télévision privée, dimanche soir, après avoir relaté des faits qui font que sa cohabitation avec Amine Sbia, le responsable visé par cette déclaration, devient impossible. Le P-DG du Groupe Madar-Holding, Charaf Eddine Amara, est interpellé, plus que jamais, à intervenir pour dépasser ce conflit et passer à autre chose, dans l’optique de continuer à mener le projet sportif avec lequel ledit groupe était venu en grande pompe en reprenant la majorité des actions du club. Allik a indiqué que Amara a tenté de rapprocher les visions entre lui (Allik) et Sbia, mais cela n’a rien apporté. La situation va de mal en pis. « Cette personne dépasse ses prérogatives et s’immisce là où il ne faut pas. Deux joueurs ont déjà été sanctionnés à cause de ce responsable de communication, pour avoir réalisé la vidéo de présentation des nouveaux maillots sans être autorisés. Lors du dernier mercato d’été, il insistait auprès des nouveaux joueurs pour ne citer à aucun moment mon nom. Et j’en passe sur d’autres faits. C’est une bassesse», a indiqué Allik. « Comment voulez-vous que je travaille avec une personne pareille ? », s’interroge-t-il. Allik cherche-t-il une échappatoire honorable pour revenir à l’USMA, son ancien club ? « Je suis au CRB et je ne compte nullement le quitter, sauf si le groupe Madar en décide autrement. Je dispose de tous les moyens à même pour accomplir convenablement ma mission, qui, jusqu’à l’heure, est bien réussie. En 10 mois, nous avons sauvé l’équipe de la relégation, gagné la coupe d’Algérie et nous occupons la première place au classement général du championnat. Pour ce qui est de l’USMA, c’est mon club de cœur. Tout le monde le sait, et dire le contraire serait vous mentir. Je suis peiné par ce qui lui arrive et je veille, avec tout ce que je peux, à remettre les choses dans leur sillage, étant le président de son CSA (club sportif amateur, NDLR). Cependant, sans que cela touche ou porte atteinte à ma mission au CRB », réplique-t-il. Par la suite, le responsable belouizdadi a évoqué le dossier qui marque l’actualité de son club, à savoir le contrat avec l’équipementier Adidas. « Pour qu’on soit clair, ce n’est pas un contrat avec la maison mère d’Adidas, mais une autre société. Certains disent que j’étais présent lors de la signature du contrat et même pris des photos avec le maillot de cette firme. C’est une vérité et une obligation vu le poste que j’occupe. Cependant, ce que je pense de ce contrat, je l’ai dit au P-DG de Madar le jour-même. Je suis contre ce contrat qui ne préserve pas les intérêts du CRB. Trouvez-vous normal que nous n’ayons pas reçu la dotation de la nouvelle saison jusqu’à ce jour ? », explique encore l’intervenant, annonçant une probable résiliation de contrat entre les deux parties dans les jours à venir. Allik a, dans ce sillage, confirmé l’information rapportée déjà par L’Expression le 16 octobre en cours. « Ce partenaire-équipement a envoyé un reliquat de l’équipement destiné au préalable à la Fédération algérienne de football, en collant le logo du CRB sur celui de la FAF », dit-il. Entre-temps, au sein de la maison belouizdadie, des informations circulent affirmant que Allik veut signer un contrat avec un autre équipementier sportif, représenté en Algérie par un ancien joueur de l’USM Alger, et que « le fils de Allik, engagé par Madar en tant que responsable du magasin, serait derrière tout cela ». Chose que d’autres sources nient en bloc, affirmant que Allik n’a aucun contact avec d’autres équipementiers, et que son fils n’est signataire d’aucun contrat avec le Chabab. Encore une fois, et au risque de se répéter, c’est le silence radio des responsables de Madar qui intrigue et suscite mille et une interrogations. Les supporters commencent à douter de plusieurs points, et mieux vaut, donc, intervenir avant que l’implosion n’intervienne. 

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