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13 ans après

La JSM Tiaret retrouve le deuxième palier

«Ezzarga», qui a, jadis, enfanté de grands joueurs à l’image de feu Tahar Benferhat, a commencé il y a plus d’une décennie sa traversée du désert.

La JSM Tiaret est revenue de très loin cette saison en parvenant à accéder en Ligue 2 de football, un palier qu'elle a quitté depuis 13 années pendant lesquelles cette équipe a bu le calice jusqu'à la lie. En effet, «Ezzarga», qui a, jadis, enfanté de grands joueurs à l'image de feu Tahar Benferhat, a commencé il y a plus d'une décennie sa traversée du désert, ce qui lui a valu de toucher le fond en descendant jusqu'à la division inter-régions. Ce n'est d'ailleurs que lors de l'exercice 2017-2018 que cette équipe a commencé à voir le bout du tunnel en décrochant haut la main son accession en division nationale amateur. A l'époque, l'intervention des autorités de la wilaya de Tiaret a donné ses fruits, après avoir contribué grandement à la régularisation des dettes du club qui étaient souvent à l'origine du blocage de ses comptes. L'arrivée d'une nouvelle équipe dirigeante, à sa tête Ahmed Feghouli, a également contribué à ce retour au-devant de la scène de la JSMT qui commençait à voir grand, surtout après la réouverture du stade Kaid-Ahmed avec un nouveau look, et ce après plusieurs années de fermeture. Les gars de Tiaret pouvaient dès lors compter sur leurs milliers de fans dans leur quête de la montée en Ligue 2 lors de l'exercice suivant (2018-2019), eux qui piaffaient d'impatience pour renouer avec l'ambiance de leur stade fétiche dont la capacité d'accueil dépasse les 30 000 spectateurs. Tout a continué d'ailleurs à sourire à cette formation, qui a terminé leader de son groupe Ouest à l'issue de la phase aller, et avec un écart considérable sur ses poursuivants. Seulement, les vieux démons n'ont pas tardé à faire leur retour, ce qui a valu au club un enchaînement de mauvais résultats avant de perdre la première place, synonyme de montée en Ligue 2, au profit de l'OM Arzew. La crise a perduré durant l'été passé et a été accentuée par la démission du président Feghouli, qui a laissé sa place à un directoire, à sa tête son neveu Boumediene Sofiane. L'arrivée d'une nouvelle direction n'a pas provoqué le déclic tant souhaité, puisque le club a terminé dans la zone rouge la phase aller de cette saison, au terme de laquelle les six premiers devaient cette fois-ci accéder au deuxième étage à la faveur du changement du système pyramidal de la compétition. Voyant que leur équipe était en passe de rater cette chance inouïe de retrouver le deuxième palier, les nouveaux dirigeants ont fait appel à un entraîneur expérimenté, en la personne d'Abdellah Mecheri. Ce dernier, qui a ramené dans ses bagages pendant le mercato hivernal quelques nouveaux joueurs, a réussi à donner un nouveau souffle à la JSMT qui, au moment de l'interruption du championnat en mars dernier à cause du nouveau coronavirus, occupait la 6e place au classement. Cette position a finalement suffi au bonheur de cette formation de l'Ouest du pays, en figurant parmi les heureux lauréats déclarés par FAF. à l'issue de la réunion de son Bureau fédéral, il y a quelques jours, au terme de laquelle il a été mis fin précocement aux différentes compétitions à cause de la crise sanitaire.

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