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Djamel-eddine Damerdji, président de la commission médicale de la FAF

«La reprise se fera de manière progressive»

«Je suis en même temps optimiste et pessimiste en raison du nombre de cas recensés ces derniers jours», a déclaré Damerdji.

Le président de la commission médicale de la FAF, Djamel-Eddine Damerdji, a préconisé, mardi dernier, un «retour progressif» à l'activité sportive, en cas d'accord des pouvoirs publics pour reprendre les compétitions. «Nous sommes sur le point de boucler quatre mois d'inactivité et la durée va certainement s'allonger. Après avoir montré au début une certaine volonté à entretenir leur forme, les joueurs ont fini par se lasser et ont abandonné, certains ont pris du poids. Dans le cas où les pouvoirs publics viendraient à donner leur accord pour une reprise, elle doit se faire de manière progressive, comme si le joueur n'a jamais joué au football, c'est ça le principe, afin d'éviter les blessures, notamment» a indiqué à l'APS Damerdji. «Je suis en même temps optimiste et pessimiste en raison du nombre de cas recensés ces derniers jours. Une reprise en l'état actuel est écartée. Il faudra bien un jour reprendre, mais ce qui importe le plus c'est la préservation de la santé publique», a-t-il ajouté. S'agissant du protocole sanitaire élaboré par la FAF, sur demande du MJS, Damerdji a tenu à préciser un «détail important»: «Tout le monde doit comprendre que ce protocole a été réalisé pour une reprise, dont la date et le pouvoir de décision n'ont jamais été entre les mains de la FAF, encore moins du MJS. Les mesures contenues dans le protocole sanitaire ont été établies dans la faisabilité de leur application.» Chez les clubs, c'est un autre son de cloche. Une éventuelle reprise de la compétition après une longue période d'inactivité pourrait être «préjudiciable» pour le joueur, estime le docteur Amar Benarmas, membre du staff médical du MC Oran. «Sur le plan médical, c'est impossible de reprendre après un si long arrêt. Inviter le joueur à s'entraîner de nouveau pourrait l'exposer à un risque réel de blessure. Ce n'est pas évident, d'autant que la majorité des joueurs algériens manquent d'une véritable hygiène de vie», a-t-il regretté. En cas de reprise, Benarmas a suggéré de regrouper les joueurs dans un hôtel et leur interdire de se rendre chez eux: «C'est une décision qui sera discrutée par le MCO en cas de reprise. Les joueurs s'entraîneront pendant la journée et seront regroupés en permanence à l'hôtel. C'est la meilleure solution pour leur éviter de se frotter d'autres personnes, ce qui augmenterait les risques de contamination». Enfin, il a indiqué qu'il faudra bien reprendre un jour, «mais pas dans le contexte actuel», marqué par la hausse du nombre de cas positifs au Covid-19 depuis quelques jours. «La reprise se fera tôt ou tard, c'est une certitude. Le virus va rester avec nous certainement pour une longue période, nous devons nous adapter à la situation, l'urgence est de rendre les joueurs plus disciplinés et conscients», a-t-il conclu.

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